Publié le 03/09/2013

SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE: premier avis

SNOWPIERCER, LE TRANSPERCENEIGE: premier avis

Tournant dans la carrière du Bong Joon-Ho, Snowpiercer, Le Transperceneige est le premier film en anglais du brillant réalisateur coréen. Comment Bong allait-il poser sa griffe sur la bande dessinée initiée par Jacques Lob ? A travers cette fable SF sur le totalitarisme, le réalisateur traite de la folie et de la façon dont celle-ci accule les hommes à la brutalité - thème récurrent de son œuvre comme de tout un pan de la production coréenne. Bong se sert du cinéma de genre pour parler du monde entier enfermé dans son train. On savait le cinéaste virtuose, étrangement sa mise en scène est certainement moins spectaculaire que pour son précédent film, le mélodrame Mother. Mais il sait donner de l’ampleur à cet étouffant huis-clos, comme il sait jongler avec les ruptures de ton, de l’hyper-violence à la pure clownerie. Si le sempiternel personnage d’élu à grosse voix incarné par un Chris Evans monolithique fait souvent bailler, les performances d’équilibristes de Tilda Swinton et de Song Kang-Ho sont elles beaucoup plus réjouissantes. Le film marche surtout là où beaucoup échouent ces derniers mois : faire du divertissement ambitieux, grand public, et réussi.

Notre critique complète du film sera très prochainement en ligne. En attendant, vous pouvez voir ou revoir la bande annonce du long métrage en cliquant ici !

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par Nicolas Bardot

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