Publié le 12/07/2012

BOX-OFFICE FRANCE: Spider-Man se casse les dents sur l'Âge de glace

Démarrage contrasté pour le reboot des aventures de Spider-Man. The Amazing Spider-Man réalise un très beau score en première semaine: 1.014.724 entrées. Il y a pourtant deux déceptions derrière ce résultat. D'abord, que ce blockbuster n'arrive pas à déloger L'Âge de glace 4 de sa première place (celui-ci se maintient de façon impressionnante avec une baisse de 20.9% par rapport à la semaine dernière et cumule 3.2 millions d'entrées en 2 petites semaines, fonçant droit vers le n°1 de l'année, Sur la piste du Marsupilami et ses 5.2 millions). Ensuite, la comparaison avec les scores réalisés par les films de Sam Raimi est peu flatteuse pour le reboot. Spider-Man avait démarré à 1.9 million, tandis que le deuxième épisode avait atteint 2.1 millions d'entrées sur la même période. Mais ce reboot valait peut-être mieux qu'un 4e épisode puisque Spider-Man 3 n'avait, lui, réalisé que 804.345 entrées en première semaine.

Derrière, To Rome with Love réalise une contre-performance pour Woody Allen. Avec 236.378 entrées, c'est son démarrage le plus faible depuis Le Rêve de Cassandre en 2007. Autre nouveauté, Holy Motors démarre honorablement avec 61.441 entrées dans 99 salles, avec une meilleure moyenne par copie que le Woody Allen.

Du côté des anciennes sorties, après le succès de L'Âge de glace 4, les dessins animés familiaux et animaliers ont le vent en poupe puisque Madagascar 3 résiste brillamment en reculant de seulement de 2.6% (2.768.716 entrées en 5 semaines). La Part des anges (304.543 entrées en 2 semaines), après le four de Route Irish (67.468 entrées), pourrait permettre à Ken Loach d'atteindre le score de Looking for Eric en fin de carrière (504.647 entrées). Enfin, The Raid, précédé d'un excellent buzz, déçoit en chutant rapidement après la Fête du Cinéma. Avec 177.502 entrées en 3 semaines, le film devrait péniblement arriver à 200.000 entrées. Une sortie probablement trop tardive pour un film vu par d'autres moyens par ceux qui l'attendaient...

Source

par Nicolas Bardot

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