Dossier: Quel est votre film d'horreur préféré ?

Dossier: Quel est votre film d'horreur préféré ?

C'est la question que nous avons posée à une quinzaine de réalisateurs issus de l'horreur et du fantastique. Grands cinéastes cultes ou jeunes espoirs, ils nous parlent de leurs horribles coups de cœur qui seront peut-être à votre menu d'Halloween. D'Hitchcock à Carpenter en passant par Argento, tour d'horizon du meilleur de l'horreur...

  • Dossier: Quel est votre film d'horreur préféré ?
  • Dossier: Quel est votre film d'horreur préféré ?

Yoshihiro Nishimura, réalisateur de Kodoku Meatball Machine

Il y a tellement de films d'horreur que j'aime. C'est impossible de répondre ! Je dirais Hellraiser de Clive Barker, Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper, Evil Dead de Sam Raimi, Re-Animator et From Beyond de Stuart Gordon, The Thing de John Carpenter, et bien d'autres. Et même si ce n'est pas vraiment un film d'horreur, j'aimerais citer La Montagne sacrée de Alejandro Jodorowsky.
Notre entretien avec Yoshihiro Nishimura
Notre critique de Kodoku Meatball Machine

--------------------

Lukas Feigelfeld, réalisateur de Hagazussa

Très dur de répondre ! J'adore les films muets tels que Nosferatu ou Häxan comme des classiques du genre - Shining ou Alien. Et puis il y a un nombre grandissant de films d'horreur qui ont eu un grand impact récemment comme Get Out ou Grave. Je citerais également The Witch que j'ai vu récemment et auquel Hagazussa est souvent comparé.
Notre entretien avec Lukas Feigelfeld
Notre critique de Hagazussa

--------------------

Andre Ovredal, réalisateur de The Jane Doe Identity

J'ai des goûts très classiques en la matière. Je peux vous citer Rosemary's Baby, L'Exorciste, La Malédiction, Shining, La Mouche, The Thing, Alien, ou parmi les plus récents Le Projet Blair Witch, Paranormal Activity, Conjuring ou L'Orphelinat. Des titres aasez évidents !
Notre entretien avec Andre Ovredal
Notre critique de The Jane Doe Identity

--------------------

Babak Anvari, réalisateur de Under the Shadow

La liste est longue mais voici quelques exemples: Les Innocents de Jack Clayton, La Maison du diable de Robert Wise, Rosemary's Baby de Roman Polanski, Shining de Stanley Kubrick, L'Exorciste de Wiliam Friedkin, Poltergeist de Tobe Hooper, L’Échine du diable de Guillermo del Toro....
Notre entretien avec Babak Anvari
Notre critique de Under the Shadow

--------------------

Anna Biller, réalisatrice de The Love Witch

Si je devais n’en choisir qu’un, je dirais Le Voyeur de Michael Powell. J’aime comme le spectateur et particulièrement le réalisateur deviennent des voyeurs complices du tueur, et comment le film révèle la violence, le voyeurisme et la complicité inhérentes au cinéma - en faire comme en voir.
Notre entretien avec Anna Biller
Notre critique de The Love Witch

--------------------

Robert Eggers, réalisateur de The Witch

Shining est mon film d'horreur préféré. Je crois que c'est clair, d'une manière assez embarrassante, quand on voit The Witch. Mais Shining est un des quelques films d'horreur qui me fassent vraiment peur, et j'ai dû le revoir de nombreuses fois avant d'être moins effrayé et de pouvoir le voir comme un simple film avec ses techniques. C'est le pouvoir du cinéma, et de ce que Stanley Kubrick parvient à exécuter à travers la technique.
Notre entretien avec Robert Eggers
Notre critique de The Witch

--------------------

Ted Geoghegan, réalisateur de We Are Still Here

Je suis un énorme fan des slashers des années 80, principalement en raison de leur innocence. Ils constituent un sous-genre si étrange, et un incroyable produit de leur époque. Comme pour aucun autre film, j'ai toujours la sensation d'entrer dans une machine à remonter le temps lorsque je regarde un slasher des 80s. En dehors de ça, j'adore les films de maison hantée comme La Nuit de tous les mystères, La Maison du diable ou L'Enfant du diable, et les films du monde perdu comme King Kong ou L'Oasis des tempêtes.
Notre entretien avec Ted Geoghegan
Notre critique de We Are Still Here

--------------------

Lucile Hadzihalilovic, réalisatrice de Evolution

Les Yeux sans visage de Franju, Suspiria, Inferno et le cinéma d'Argento en général, Eraserhead de David Lynch - mais est-ce bien de l'horreur ? Et L'Exorciste de William Friedkin qui m'a traumatisée.
Notre entretien avec Lucile Hadzihalilovic
Notre critique de Evolution

--------------------

Veronika Franz, co-réalisatrice de Goodnight Mommy

Mes deux films d'horreur préférés sont Society de Brian Yuzna, et Vampyr de Carl Theodor Dreyer.

Severin Fiala, co-réalisateur de Goodnight Mommy

Pour moi, ce serait L'invasion des profanateurs de sépultures de Don Siegel et The Thing de John Carpenter.

Notre entretien avec Veronika Franz et Severin Fiala
Notre critique de Goodnight Mommy

--------------------

Fabrice du Welz, réalisateur de Alleluia

Pour moi c'est simple, il y a un film d'horreur qui est fondamental: Massacre à la tronçonneuse de Tobe Hooper. L'horreur ne m'intéresse que s'il y a une dimension humaine. Je pourrais parler aussi du Locataire de Polanski, de Possession de Zulawski, de Ne vous retournez pas de Nicolas Roeg.
Notre entretien avec Fabrice du Welz
Notre critique de Alleluia (actuellement en salles)

--------------------

Jennifer Kent, réalisatrice de The Babadook

Vraiment, c’est impossible pour moi de répondre à ça. En citer un seul ce serait comme trahir les autres ! Alors je vais vous dire quel est mon favori juste pour aujourd’hui ! The Thing de John Carpenter est une étude magistrale de la paranoïa. Il se plonge dans la peur universelle de « l’autre », de ne jamais vraiment savoir qui est autrui, à l’intérieur. Ce décor désolé est génial, les effets spéciaux toujours largement supérieurs à la majorité des CGI d’aujourd’hui… La mise en scène est diaboliquement maîtrisée, l’interprétation superbe et cette bande sonore implacable… A mes yeux c’est le grand chef d’œuvre de John Carpenter. Je suis au paradis rien que d’y penser.
Notre entretien avec Jennifer Kent
Notre critique de The Babadook (Gérardmer 2014)

--------------------

Hideo Nakata, réalisateur de Ring, Dark Water et Kaidan

L’Exorciste de William Friedkin. J’ai vu le film relativement jeune et j’ai eu peur à en mourir. Il y avait tellement de monde à ma séance que j’ai vu le film debout ! Les gens hurlaient pendant le film. Lorsque j’ai rencontré William Friedkin, à Gérardmer, j’étais ravi..
Notre entretien avec Hideo Nakata

--------------------

Marina de Van, réalisatrice de Dark Touch

Shining. J’aime beaucoup Kubrick. Et ça me parle.
Notre entretien avec Marina de Van
Notre critique de Dark Touch (Gérardmer 2014)

--------------------

Jim Mickle, réalisateur de We Are What We Are

The Thing de John Carpenter, parce qu’il traite de l’horreur de mille façons : la paranoïa, l’isolement, la monstruosité, la peur de l’inconnu, la peur des doppelgängers, tout en mélangeant science-fiction et western autour de personnages et interprétations formidables. Les effets spéciaux tiennent toujours le coup, et sont bien plus convaincants que des effets qu’on peut voir aujourd’hui. C’est un pur classique qui marche toujours aussi parfaitement.
Notre entretien avec Jim Mickle
Notre critique de We Are What We Are (Gérardmer 2014)

--------------------

Stuart Gordon, réalisateur de Re-Animator, Dolls et From Beyond

Mon film préféré est Psychose d’Hitchcock, tout simplement parce qu’il se permet d’enfreindre toutes les règles en assassinant sa protagoniste au bout de 30 minutes de film.
Notre entretien avec Stuart Gordon
Notre critique de Dolls

--------------------

Bruno Forzani, co-réalisateur de Amer et L’Étrange couleur des larmes de ton corps

Le film qui m’a fait le plus peur c’est Inferno de Dario Argento. Déjà au niveau impact émotionnel c’est le seul film qui m’ait fait claquer des dents. Je regardais la VHS, je l’arrêtais pour reprendre mes esprits et alala je relançais et ça me refaisait flipper. C’est un film que je n’ai pas compris la première fois que je l’ai vu et pourtant il a eu un impact super fort sur moi. Je n’ai jamais autant flippé en regardant un film. Et ça m’a marqué, le fait que le film ait eu un tel impact sans comprendre tous ses éléments. Quand j’ai eu la chance de pouvoir rencontrer Dario Argento et que je lui ai demandé comment il avait écrit le film, il m’a justement répondu qu'il avait laissé un large part à l’inconscient, aux associations d’idées et c’était toute la structure du film qui était comme un rêve. Et ça m’a vachement influencé par rapport à tout ce qu’on a pu faire plus tard. Du coup c’est un film que j’ai vu et revu, jusqu’à comprendre cette logique propre au rêve. Il me fait moins peur mais je suis toujours aussi fasciné par sa plastique.
Notre entretien avec Bruno Forzani
Notre critique de L’Étrange couleur des larmes de ton corps (Gérardmer 2014)
Notre critique de Amer (Gérardmer 2010)

--------------------

Eric England, réalisateur de Contracted

Mon film d’horreur préféré est Scream de Wes Craven, pour plusieurs raisons. La principale est qu’on y trouve tout ce qui fait un grand film : c’est drôle, ça fait peur, les personnages sont super, l’histoire est incroyable et offre l’un des meilleurs twists finaux de l’histoire du cinéma. Le film a déjà vieilli, mais il tient encore debout, il possède un charme particulier qu’on ne pourra jamais reproduire. Je n’oserais même pas dire combien de fois je l’ai vu. Haha !
Notre entretien avec Eric England
Notre critique de Contracted

--------------------

Sabu, réalisateur de Miss Zombie

J’adore Shining de Stanley Kubrick. J’aime beaucoup cet hôtel, quel décor incroyable pour un film. Et les acteurs sont exceptionnels.
Notre entretien avec Sabu
Notre critique de Miss Zombie (Gérardmer 2014)

--------------------

Herschell Gordon Lewis, réalisateur de Blood Feast, 2000 Maniacs et The Wizard of Gore

Aucun film d’horreur que j’ai pu voir récemment n’arrive à la cheville de mon préféré : 2000 Maniacs (d'Herschell Gordon Lewis, ndlr). Cette dernière décennie a mis à jour les rouages d’une machine infernale qui ne fait que recycler encore et encore les mêmes recettes de films, les mêmes recettes prévisibles et des réussites en demi-teintes.
Notre entretien avec Herschell Gordon Lewis

--------------------

Jason Banker, réalisateur de Toad Road

Ce n’est pas évident de choisir, mais je crois que je vais citer Possession de Andrzej Zulawski. La performance explosive d’Adjani dans le métro est devenue un classique, et le twist surréaliste à la fin a achevé de me convaincre. C’est d’ailleurs un film qui a servi d’inspiration pour un autre des mes films préférés : le cryptique Pinocchio 964.
Notre entretien avec Jason Banker
Notre critique de Toad Road (Gérardmer 2013)

--------------------

Michael Bartlett, réalisateur de House of Last Things

Mon film d’horreur préféré de tous les temps est Psychose d'Hitchcock. Tout comme pour Vertigo, mon amour pour Psychose vient d’une expérience personnelle. Un jour où il faisait une chaleur écrasante à Los Angeles, je me suis réfugié dans un vieux cinéma climatisé pour échapper au soleil. Ils passaient Psychose. J’imagine que le monde entier a vu ce film, puisque j’étais le seul spectateur dans la salle. Moi. Psychose. Une projection privée. Ma solitude dans ce cinéma, le noir et blanc angoissant, la musique inoubliable, tout cela me donne encore la chair de poule. Vertigo et Psychose partagent quelque chose d’unique. Ils jonglent tous deux avec l’amour fou et la culpabilité de ne pas être qui l’on est vraiment. Kim Novak devient Carlotta, Anthony Perkins devient sa mère. Jimmy Stewart devient obsédé par Kim, Anthony Perkins devient obsédé par sa mère. Et dans les deux cas : sans doute parmi les toutes meilleures musiques composées par Bernard Hermann.
Notre entretien avec Michael Bartlett
Notre critique de House of Last Things (Gérardmer 2013)

--------------------

Jackie Kong, réalisatrice de Blood Diner et The Being

Faux Semblants de Cronenberg, Répulsion de Polanski... de manière générale je fonctionne plutôt en terme de réalisateurs préférés.
Notre entretien avec Jackie Kong
Notre critique de Blood Diner

--------------------

Hitoshi Takekiyo, réalisateur de After School Midnighters

The Thing de John Carpenter. Ce film d’horreur et de science-fiction est trop cool. C’est grâce aux visions de Rob Bottin, lorsque le monstre fusionne avec ses victimes, mais aussi grâce à la dramaturgie et le suspens qui naissent de voir les personnages ainsi isolés et enfermés. En d’autres termes, c’est un film qui nous parle de la peur de perdre son humanité, et nous le montre au sens propre comme au figuré.
Notre entretien avec Hitoshi Takekiyo
Notre critique de After School Midnighters

--------------------

Josh Johnson, réalisateur de Rewind This !

Mon film d’horreur préféré est And Soon the Darkness de Robert Fuest. C’est un film qui fait monter la tension peu à peu, le genre de film qui parvient à faire peur avec un murmure plutôt qu’un cri. J’aime autant son ton unique que son atmosphère onirique.
Notre entretien avec Josh Johnson
Notre critique de Rewind This !

--------------------

Hajime Ohata, réalisateur de Henge

J’aime beaucoup certains films tels que Massacre à la Tronçonneuse, Le Jour des Morts-Vivants ou encore Poltergeist, mais je dirais que Serpent’s Path de Kiyoshi Kurosawa est le film qui m’a fait le plus peur. Quand on parle de films d’horreur, certains disent que l’âme humaine est plus effrayante que n’importe quel monstre ou fantôme, mais je n’y crois pas du tout. Sho Aikawa, l’acteur principal du film, a beau avoir l’air normal, il appartient beaucoup plus au monde des fantômes qu’à celui des humains.
Notre entretien avec Hajime Ohata
Notre critique de Henge (Gérardmer 2013)

--------------------

Yann Gonzalez, réalisateur des Rencontres d'après minuit

Ça change un peu tout le temps... Je vais parler d'un film que j'ai revu récemment, et qui m'a ému aux larmes: Le Loup-garou de Londres de John Landis. Ce n'était pas mon film d'horreur préféré mais il y a une dimension affective que j'avais complètement oubliée. C'est un film d'une intelligence d'écriture, terriblement humain, avec des dialogues hyper vivants, hyper naturels... On est vraiment immergés de façon hyper juste. Et il y a aussi ce côté très organique des effets spéciaux, très artisanal, que je trouve totalement émouvant. C'est quelque chose qu'on a perdu aujourd'hui avec l'avènement du numérique, ce côté transformation en prise de vue réelle, les maquillages de Rick Baker, cet aspect un peu maladroit mais terriblement vivant qui m'a beaucoup séduit. Et il y a vraiment une histoire d'amour que je trouve très belle, avec ces personnages qui viennent de se rencontrer et qui sont emportés par la fatalité. Je trouve ça très beau. La fin est déchirante, quand l'infirmière jouée par Jenny Agutter est penchée sur le cadavre de l'amant transformé en loup-garou. Ça a été une bouffée de nostalgie de le revoir, et une redécouverte totale. C'est un grand film. Je pourrais également citer un De Palma, un Argento, un Bava, mais c'est le dernier film d'horreur que j'ai revu et qui m'a marqué.
Notre entretien avec Yann Gonzalez
Notre critique de Rencontres d'après minuit

--------------------

Marco Dutra, co-réalisateur de Trabalhar cansa

J’étais tout seul le soir où j’ai regardé Fog de John Carpenter sur une très vieille VHS empruntée au vidéo-club. Je devais avoir quinze ans. Je n’ai pas vraiment eu peur, mais ce petit film m’a tout de même mis mal à l’aise, et j’ai adoré cela. J’avais l’impression de voir une allégorie dark sur la vie en ville. Les images, les sons et la musique ne m’ont jamais quitté. Aujourd’hui encore, je me surprends a tenter (sans faire exprès) de recréer des histoires ou des scènes inspirées par ce long métrage. Très récemment j’ai eu l’occasion de revoir le film en 35 mm, dans une très vieille copie. Cela m’a rappelé ma vieille VHS. Là encore, ce fut une nuit très spéciale.
Notre entretien avec Marco Dutra
Notre critique de Trabalhar cansa

--------------------

Carles Torrens, réalisateur de Emergo

Mon film d’horreur préféré de tous les temps est The Thing de Carpenter. Pourquoi ? Il suffit de regarder une seule scène. Un groupe d’hommes est assis dans une pièce, dehors la neige est partout et cela crée une ambiance claustrophobe. Ces hommes sont attachés à des chaises. Ce sont des travailleurs bourrus qui ne sont pas du genre à se laisser faire. Très loin des scream-queens et autres adolescents habituels des films d’horreurs. Des vais mecs, des vrais durs. Presque comme des cowboys perdus dans la neige. La pièce est fermée à double tour, toutes les lumières sont allumées. Cela devrait donner l’impression d’y être en sécurité et pourtant ces hommes sont morts de peurs. Plus ils essaient de le cacher, moins ils y parviennent. Pourquoi ? De quoi ces vrais mecs ont-ils aussi peur ? La réponse est : d’eux-mêmes, des autres. Il se trouve que l’un (ou plusieurs) d’entre eux est contaminé par un parasite extraterrestre. L’un de ces hommes s’octroie le rôle de juge et va tenter de déterminer qui, à l’aide d’un test infaillible. Une fois déterminé qui est contaminé, ce dernier deviendra automatiquement l’ennemi, et sera exécuté.

Cette scène montre une attente insoutenable. Ces hommes désemparés suivent le test en train de se dérouler sous leurs yeux, sans savoir lequel de leurs amis leur cache quelque chose. Le pire, c’est que ni les personnages ni les spectateurs ne savent qui est infecté. On ne sait pas non plus s’il existe véritablement un moyen de vérifier si l’on est contaminé. Tout comme avec la peur du Sida dans les années 80 ou le Maccarthisme des années 50 : tout le monde est un suspect. Même nous.

Voilà ce qui rend The Thing aussi beau. C’est le film de paranoïa ultime, qui s’aventure dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine et dépeint les instincts de survie les plus primaires. Mais plutôt que de s’arrêter là, le film nous envoie en pleine face les effets spéciaux en latex les plus audacieux et dégueulasses qui aient jamais existé.
Notre entretien avec Carles Torrens
Notre critique de Emergo (Gérardmer 2011)

Un grand merci à tous les réalisateurs qui nous ont répondu.

Et pour ne rien louper de nos news, dossiers, critiques et entretiens consacrés au Festival de Gérardmer, rejoignez-nous sur Facebook et Twitter !

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires