Attaque du métro 123 (L')

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Attaque du metro 123 (L')
The Taking of Pelham 123
États-Unis, 2009
De Tony Scott
Scénario : Brian Helgeland
Avec : James Gandolfini, Luis Guzman, John Travolta, John Turturro, Denzel Washington
Photo : Tobias A. Schliessler
Musique : Harry Gregson-Williams
Durée : 1h45
Sortie : 29/07/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Walter Garber est aiguilleur du métro à New-York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s'immobilise sans explication. C'est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu'audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers. Avec ses trois complices lourdement armés, il menace d'éxécuter les voyageurs si une énorme rançon ne lui est pas versée très vite. Entre les deux hommes commence un incroyable bras de fer. Chacun a des atouts, chacun a des secrets, et le face-à-face risque de faire autant de victimes que de dêgats. La course contre la montre est lancée…

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Carré, dynamique, énergique, mené tambour battant, etc., les superlatifs concernant le rendu technique de ce thriller ne manquent pas et peuvent être considérés comme tout à fait sincères et justifiés. Mais de la part de Tony Scott (Top Gun, True Romance, Le Dernier Samaritain, Man on Fire, Domino), n'est-on pas en droit de s'attendre à plus? Car en dehors des qualités formelles de l’œuvre, le film transpire surtout la récréation d'un réalisateur entre deux projets et le fait qu’il soit un bébé de la grève des scénaristes de l'an dernier. Subsiste alors l'impression que le père Tony perd son temps avec ce genre de films qui manquent d'une réelle ambition et d’une claire innovation, surtout pour le technicien créateur qu'il est. Même le traitement en « temps réel » de l’affaire ne permet pas à cette réadaptation de l'œuvre de John Godey (et aussi remake des Pirates du métro de Joseph Sargent) de vraiment sortir des rails sur lesquels il est (trop ?) tranquillement installé. Comédien principal identique, même compositeur, même aisance du cadre et du rythme que sur son Déjà vu (qui pourtant osait certains partis pris plus risqués et novateurs), pas de doute Scott se la coule douce (l'action qui se passe entre deux huis clos et qui joue sur l'urgence du dialogue et de la situation minutée rappelle également son USS Alabama) et se maintient en forme comme un sportif obligé de faire ses exercices pour ne pas perdre la main. Et nous spectateurs, de se retrouver face à un film mineur et plus anecdotique qu'autre chose, rempli de détails et de sous-intrigues, voire même de personnages qui ne servent à rien et où l’attendu bras de fer opposant Travolta à Washington manque réellement de mordant. Ne reste plus qu’à attendre son futur remake éventuel des Guerriers de la nuit pour voir si l’ingénieux réalisateur britannique est en train de perdre de sa superbe ou s’il va savoir furieusement rebondir avec un projet digne de son talent.

par Christophe Chenallet

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