L'année cinéma 2011 de Christophe Chenallet

L'année cinéma 2011 de Christophe Chenallet

Les années se suivent et se ressemblent. Les grosses promesses déçoivent (Tron, l'héritage,The Artist,Cowboys & envahisseurs) ou n'éveillent finalement que trop peu d'attention (Sucker punch, Mission impossible 4). Peut-être les attentes sont-elles trop ambitieuses par rapport au potentiel finalement restreint de certaines œuvres ? Mais force est de constater qu’une nouvelle fois, bon nombre de surprises se cachent souvent là ou on ne les attend pas (Père Noël origines, Territoires, Balada Triste, J'ai rencontré le diable). Ce qui au final n’est pas plus mal, ces œuvres arrivant vierges de tout à priori, permettant ainsi une dégustation des plus savoureuses. Du coup, vivement 2012 et ses futures pépites sorties de nulle part.

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MON TOP

1. Drive, Nicolas Winding Refn
2. Balada Triste, Alex de la Iglesia
3. Rare Exports (Père Noël origines), Jalmari Helander
4. J'ai rencontré le diable, Kim Jee-Woon
5. Territoires, Olivier Abbou
6. Captain America, Joe Johnston
7. Harry Brown, Daniel Barber
8. L'Ordre et la morale, Mathieu Kassovitz
9. The Tree of Life, Terrence Malick
10. Blue Valentine, Derek Cianfrance

MON COUP DE CŒUR: Retour vers le futur

Aussi acclamée que conspuée, la glorieuse décennie des eighties est avant tout celle du règne des blockbusters, de la naissance de cinéastes cultes (Zemeckis, Tony Scott, Cameron, McTiernan, Verhoeven, etc.), de l'adoubement des Spielberg, Lucas, Dante, Carpenter ou encore Donner et de la création d'une véritable école : l’entertainment avec ses pop-corn movies cultes. Et alors qu’aujourd’hui, certains de ses meilleurs représentants s’égarent, n’ont plus l’honneur des sorties salles, ou pire, ne peuvent même plus tourner, voir débarquer une bande d’héritiers venus avec leur pelloche des temps modernes (Super 8 et Père Noël origines en tête de liste et Tron, l’héritage dans une moindre mesure) rendre hommage à leurs maitres est un plaisir qu'on a du mal à se refuser, surtout quand tout cela est fait avec le cœur et la passion. Merci donc messieurs Abrams et Helander pour les deux grands moments nostalgiques de l’année que vous nous avez offerts. Merci messieurs d’avoir su raviver la flamme de l’enfance le temps de deux contes fantastiques que l’on n'aurait même pas osé espérer dans nos rêves les plus fous. Merci messieurs pour ces deux films qui nous vont droit au cœur. Et espérons que vous saurez encore autant nous ravir avec vos futures œuvres que l’on attend déjà avec une certaine impatience. Et qui sait, peut-être que d’ici 25/30 ans d’autres descendants viendront eux aussi se prosterner devant le temple de votre filmographie en espérant un jour arriver au même niveau que vos longs métrages qui les auront tant inspirés.

MON COUP DE GUEULE: 3D m'a tuer

Ce devait être la grande révolution du nouveau siècle, le pas en avant d'un art sans cesse en mouvement. Ce devait être le nouveau rempart à franchir en matière d’immersion totale avec le médium et apporter autant que la couleur ou le son à leur époque. Mais deux ans après Avatar, le filon est surtout devenu une manière de faire cracher de l’argent aux spectateurs (en plus des distributeurs, les exploitants n’hésitent pas à bien se goinfrer au passage) sans pour autant apporter une véritable plus value au genre. Car entre la multitude de films convertis de manière pas du tout convaincante (citez-moi un seul métrage passé à la moulinette de la conversion qui a réellement su nous faire franchir la barrière de l’écran ?) et les quelques non-événements directement tournés en 3D (Hell driver? Sérieusement ?), seuls deux films sans importance ont réussi à nous immerger au cœur même de l’histoire : Sanctum (une production Cameron évidemment) et Derrière les murs (première tentative française exploitant le procédé de manière sublime). Dommage que leur scénarii aient été si faibles. Le constat est donc rude pour ce nouveau « gadget ». D’autant que les spectateurs sont de plus en plus nombreux à rejeter le procédé et préfèrent, dès que possible, revenir à la bonne vielle version 2D ou l’on n’est pas obligé de supporter une monture pourrie, de se taper une majoration de prix dans des salles toujours plus chères années après années, et où la luminosité est respectée. Bref, si le procédé ne veut pas disparaître aussi vite qu'il est arrivé (enfin, dans sa version moderne), il a intérêt à faire un véritable effort...

MON TOP INÉDITS / SORTIES DVD / SANS DATE DE SORTIE / DÉCOUVERTES FESTIVALS

1. The Woman, Lucky McKee
2. Bedevilled, Jang Cheol-Soo
3. Super, James Gunn
4. Triangle, Christopher Smith
5. Dream Home, Edmond Pang
6. The Loved Ones, Sean Byrne
7. Tucker & Dale fightent le mal, Eli Craig
8. Revenge, A Love Story, Ching-Po Wong
9. Hobo with a Shotgun, Jason Eisener
10. Detention, Joseph Kahn

MES ATTENTES

1. The Dark Knight Rises, Christopher Nolan
2. The Avengers, Joss Whedon
3. Expendables 2, Simon West
4. Rec 3: Génésis, Paco Plaza
5. Chronicle, Josh Tank
6. Titanic 3D, James Cameron
7. Rock of Ages, Adam Shankman
8. La Clinique de l'amour, Artus de Penguern
9. Judge Dredd, Pete Travis
10. Prometheus, Ridley Scott

par Christophe Chenallet

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