The Loved Ones

The Loved Ones
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Loved Ones (The)
Australie, 2010
De Sean Byrne
Scénario : Sean Byrne
Avec : Robin McLeavy, Xavier Samuel
Photo : Simon Chapman
Musique : Ollie Olsen
Durée : 1h24
Note FilmDeCulte : ****--
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Lola, la fille la plus timide du lycée, propose à Brent de l'accompagner au bal de fin d'année. Comme il avait prévu d'y aller avec Holly, sa petite amie, il décline poliment l'invitation. Mais Lola n'aime pas qu'on lui dise non…

PROM NIGHT

Ah, le bal de fin d'année, ce passage obligé pour tout teenager qui se respecte, cette fameuse soirée censée marquer à vie, où l'on devient reine de promo et où l'on déclare sa flamme à la fille de ses rêves... Si John Hugues était encore en vie et avait eu un script à la sensibilité de Misery entre les mains, voilà exactement ce qu'il en aurait fait. Véritable torture teen comedy (si le genre existe), The Loved Ones régale par son fun extrême, sa volonté jusqu'au-boutiste, et son amour pour des personnages déviants mais attachants (de la mère de famille lobotomisée à la suicide girl en passant par le père dégénéré au prince charmant d'une soirée), dans un script construit en montagnes russes tendance grand-guignol et mené par une chipie rose bonbon façon Molly Ringwald ayant pété une durite et passée maître dans l'art délicat de la torture amoureuse. Aussi acide et pétillant qu'un Frizzy Pazzy au piment, The Loved Ones ravit, fait frissonner, fait rire, le tout au service d'une histoire aussi poignante que délirante et trash. Car son film, Sean Byrne prend le temps de le façonner et de lui donner du corps, de caractériser ses personnages sans en faire de simples poupées de chiffon prêtes à passer au hachoir, et de lier l’ensemble autour d’une morale (attention, le film ne fait pas dans le sirupeux) qui voudrait que les héros se débarrassent de leurs démons afin de trouver une rédemption. Heureusement pour nous, cette épitaphe s’inscrit en filigrane et ne vient jamais s'afficher au premier degré afin de ne pas désamorcer l'attraction principale. En résulte donc un film joyeusement gore et furieusement sympathique qui emballe son audience grâce à un point de vue bien personnel et à une construction bien singulière. Qui a dit qu'on n'était pas sérieux à 17 ans?

par Christophe Chenallet

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