Unborn

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Unborn
Unborn (The)
États-Unis, 2009
De David Goyer
Scénario : David Goyer
Avec : Jane Alexander, Idris Elba, Cam Gigandet, Meagan Good, Gary Oldman, Odette Yustman
Photo : James Hawkinson
Musique : Ramin Djawadi
Durée : 1h27
Sortie : 11/03/2009
Note FilmDeCulte : **----
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Casey Bell n'a jamais pardonné à sa mère de l'avoir abandonnée enfant. Mais quand des événements inexplicables commencent à se produire autours d'elle, elle comprend petit à petit la raison de cet abandon. Hantée par des cauchemars incessants, et traquée par un fantôme sans merci quand elle ne dort pas, son salut viendra de Sendak, un spécialiste du surnaturel, seul apte à mettre fin à son calvaire. Avec l'aide de Sendak, Casey découvre l'origine du mal dont est victime sa famille et qui remonte à l'Allemagne nazie - une créature capable d'habiter corps et objets et que chaque possession rend plus fort. Pour survivre à cette malédiction, Casey va devoir aller fermer une porte dans l'au-delà, une porte ouverte par un être qui n'a jamais vu le jour.

THE AÏE…

Ne nous attardons pas sur le côté forcément bombasse de l’héroïne principale, sur les effets de montage utilisés dans les points culminants du script ni sur les artifices de sursaut un peu trop présents, mais concentrons-nous plutôt sur le contenu du film. Avec ses airs d’horror flick religieux, qui fait résonner en nous les cultes L’Exorciste, La Malédiction ou Rosemary’s Baby, le nouveau film du meilleur scénariste des super héros convoque le mythe du Dibbouk (esprit malin, dans la mythologie juive ou kabbalistique, qui pénètre le corps d’une personne vivante et en prend possession) et le mixe aux horreurs nazies et aux mystères entourant la gémellité. Gros programme en perspective et capacité horrifique plus que prometteuse ! Sauf que David Goyer se prend les pieds dans son propre tapis et passe complètement à côté de son sujet. Survolant très rapidement toute la partie ésotérique de l’intrigue, qui constituait pourtant la pièce maîtresse de son film, le réalisateur/scénariste de Blade Trinity se contente de livrer une œuvre très mineure où visions, apparitions et hallucinations menant à possessions, projections astrales et autres exorcismes ne sont en fait que des subterfuges grossiers jamais creusés et uniquement présents pour remplir le quota d’effets chocs pour adolescents en mal de sensations fortes. Pire encore, non content d’à peine esquisser les affres fantastiques que la religion oublie trop souvent d’enseigner au catéchisme, Goyer choisit d’appliquer la méthode "teen" à son histoire (comprendre qu’elle ne concerne que des jeunes et ainsi ne fait ni dans la subtilité ni dans la tension) et rate là aussi une cible potentielle de public plus large (mais aussi plus regardant). Alors fainéantise de la part du scénariste de Batman Begins ou coup de bluff tentant de vendre un sous-produit sur un simple potentiel ? À vous de juger ! Mais si vous voulez vraiment vous faire peur en titillant la corde sensible de vos croyances, il sera préférable de vous (re)tourner vers les classiques du genres cités ci-dessus plutôt que de se coltiner ce film qui ressemble plus aux histoires qu’on se raconterait au coin du feu pour tenter de se faire peur qu'à un vrai film angoissant.

par Christophe Chenallet

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