Camping 2

Camping 2
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2
  • Camping 2

Arcachon. Mois d’août. Jean-Pierre Savelli, employé aux Mutuelles d’Assurances de Clermont-Ferrand, apprend que Valérie, sa fiancée, veut faire un break. Pour se ressourcer et retrouver calme et sérénité, il décide de changer de destination de vacances... Il atterrit au Camping des Flots Bleus et tombe sur Patrick Chirac et sa bande de campeurs irréductibles. Les vacances peuvent commencer ! Apéro !

LES FLOTS BLEUS PRENNENT L’EAU

C'est l'histoire d'un homme nostalgique, un homme prénommé Fabien, qui ne jure que par le cinéma français populaire des années 60/70 et qui à pour idoles des gens comme Max Pécas, Paul Préboist, Les Charlots ou Sim. C'est l'histoire d'un homme qui a un jour choisi de consacrer sa carrière à singer ses aînés et à se foutre de la gueule de ses spectateurs en leur concoctant une sauce à base de personnages pathétiques et d'histoires honteuses qui viennent flatter nos souvenirs de nanars. C'est l'histoire d'un opportuniste (et de quelques fieffés suiveurs bas du front comme Dubosc, Booz et Guillard, qui semblent cultiver la même passion) dénué de talent qui a vu ses films récompensés par un nombre conséquent d'entrées et qui a décidé de continuer sa basse besogne comme un cochon persiste à se rouler dans la fange. Bref, c'est l'histoire de la filmographie (3 zéros, Jet set, People, Disco) du bougre Onteniente, une suite perpétuelle de bouses venant hanter régulièrement les salles obscures de l'Hexagone. Et fort de ses 5,5 millions d'entrées sur son premier Camping, revoilà la (pas) fine équipe opérationnelle pour de nouvelles aventures. Sauf que la troupe de joyeux beaufs s'est assagie (une volonté de faire dans l'humour moins con façon Bienvenue chez les Ch'tis ?) et tente enfin de faire exister un minimum ses personnages. Car aujourd'hui, pour tous ces héros, c'est l'heure de faire le point. Résultat: quelques moments presque justes arrivent à en devenir intrigants (la relation Dulery/Seigner). Malheureusement, ces instants fugaces sont systématiquement désamorcés par l'inénarrable envie de placer une réplique pourrie clamée par l’insupportable pantin Dubosc ainsi qu'une mauvaise fausse intrigue sur la future vente du camping (bon en même temps il fallait bien mettre un semblant de fil conducteur à l'ensemble). Vous l'aurez donc compris, le faux cinéma paillard composé de blagues Carambar vient encore d'accoucher d'une nouvelle œuvre paresseuse. Il ne reste plus qu'à espérer qu'on ne nous livre pas de troisième épisode.

par Christophe Chenallet

En savoir plus

Quelques liens :

Commentaires

Partenaires