People, Jet Set 2

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Charles de Poulignac, récemment évincé de la jet set parisienne tente de revenir sur le devant de la scène, en s’alliant avec John-John, la reine des fêtes d’Ibiza.

Bande Annonce de Jet Set 2: Peopleenvoyé par squareproductions

LA FERME CÉLÉBRITÉS

Fabien Onteniente revient et frappe encore un bon coup dans la porte de la comédie franchouillarde estampillée prime time pour les chaînes de Real TV. Il s’est fait le pape de la comédie de beauf et après s’être attaqué à la jet set et aux footeux, ce bon Fabien décide de se servir de la culture gay comme nouveau stand de tir à blagues foireuses et situations grotesquement navrantes. Pari réussi puisqu'une nouvelle fois il fait preuve d’un sens du rythme hors norme car absent, d'un sens du cadre inexistant, d'un montage incohérent et d'un scénario sans queue ni tête où les enjeux n’existent pas puisqu’ils sont éclipsés à la fin du métrage... À cela il ajoute une belle brochette de seconds rôles ou caméos de has been du petit écran avec les habitués du genre, Elie Semoun, Bernard Farcy, Massimo Gargia, Magloire ou Roland Courbis pour accompagner dans leurs efforts les premiers rôles que sont José Garcia, à mille lieux des très bonnes prestations qu’il nous a donné auparavant, Rupert Everett qui doit avoir besoin de payer des impôts et une Ornella Mutti sur le retour. On passera sur l’interprétation navrante du copain bodybuildé tout droit sorti d’un nouveau Greg le Millionaire. Comble d’une mise en scène effroyable déjà bien en-deçà d’un obscur téléfilm érotique, certains plans laissent grandement apparaître les ombres ou l’équipe technique elle-même, amateurisme qui a priori n’a pas semblé déranger ni le réalisateur ni le monteur. Pour le comique gras, on peut noter une chèvre sous ecstasy voulant forniquer avec l’ami Rupert, des mafieux russes dansant sur du Village People et Elie Semoun se faisant matraquer avec un gode. Et à cela, pour affermir le potentiel prime time de l’objet, Onteniente rajoute des kilomètres de nichons, de couples libertins et de jeunes éphèbes tous plus stéréotypés les uns que les autres. C’est à se demander pourquoi il n’y a pas de chansons débiles où l’on pourrait réentendre la voix de l’incommensurable Vincent Lagaf’. Avec le bon goût qui le caractérise si bien, il y a fort à parier que le prochain film qu’il mettra en scène parlera du monde des chasseurs et que de vils et vénaux producteurs n’hésiteront pas à y investir près de 13 millions d’euros...

par Christophe Chenallet

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