20 films inédits qui méritent de sortir au cinéma, volume 6

20 films inédits qui méritent de sortir au cinéma, volume 6

Pour la sixième année consécutive, nous vous proposons une sélection de films inédits (et sans date de sortie connue/officielle) qui ont, à nos yeux, leur place dans les salles de cinéma. Car ce n'est pas parce que beaucoup de films sortent déjà que les bons doivent rester dans un carton... On souhaite bonne chance à nos 20 paris de 2017, qui constituent pour certains les films les plus étonnants vus cette année...

  • 20 films inédits qui méritent de sortir au cinéma, volume 6
  • 20 films inédits qui méritent de sortir au cinéma, volume 6

30 Years of Adonis, Scud (Chine)
Ce serait une sortie ciné particulièrement culottée : 30 Years of Adonis est une exploration étrange et jubilatoire de tout un imaginaire sexuel queer d’une grande beauté formelle.
Notre critique

  • Angels Wear White, Vivian Qu (Chine)
Un drame social comme les Loach et Dardenne ne semblent plus capable de faire, ici sur la double peine des victimes de violences sexuelles – un sujet, si l’on peut dire, qui est terriblement d’actualité.
Notre critique
Notre interview

  • Animals, Greg Zglinski  (Suisse)
Un drame suisse à la lisière du fantastique, gagné par une improbable folie furieuse. En vedette : la toujours excellente Birgit Minichmayr.
Notre critique

  • Beach Rats, Eliza Hittman (États-Unis)
Par sa caméra sensible et son écriture nuancée, le très prometteuse Eliza Hittman rend très contemporain un sujet (les difficultés du coming out d'un jeune urbain) qu'on croyait anachronique dans le ciné queer.
Notre critique
Notre interview

  • Colo, Teresa Villaverde (Portugal)
Portrait d’une famille détruite par la crise, Colo est un tour de force formel et narratif – sans mauvais jeu de mots : un film colossal.
Notre critique
Notre interview

  • Comme un cheval fou, Tao Gu (Chine)
Couronné au Festival des 3 Continents, ce documentaire fait le portrait vibrant d’un loser magnifique et romanesque, brisé par les mutations de la Chine contemporaine.
Notre critique
Notre interview

  • Dragonfly Eyes, Xu Bing (Chine)
Peut-être l’ovni le plus fous de l’année : un long métrage entièrement conçu à partir d’images de vidéos surveillance, quelque part entre l’objet expérimental, la comédie absurde et le film catastrophe.
Notre critique
Notre interview

  • El mar la mar, Joshua Bonnetta, JP Sniadecki (Etats-Unis)
Une autre expérimentation : les réalisateurs tentent de retracer le parcours terrible de migrants dans une grande zone désertique d’Amérique du nord – le résultat est hanté et fascinant.
Notre critique
Notre interview

  • The Family, Rose Jones (Australie)
Un documentaire à l’exécution plutôt classique mais dont le sujet fait craquer toutes les coutures : The Family raconte l’histoire d’une secte menée par une femme incroyable, plus extraordinaire qu’un personnage de fiction.
Notre critique
Notre interview

  • Flesh and Blood, Mark Webber (États-Unis)
Une plongée hors normes dans l’Amérique contemporaine des laissés-pour-compte qui brouille les frontières entre fiction et documentaire, et dont le pouvoir d’immersion est plus fort que n’importe quel effet 3D.
Notre critique

   • Gemini Aaron Katz (États-Unis)
Un thriller ludique et fantaisiste qui fait des yeux doux aux thrillers sexy des années 90, comme un chapitre perdu de l’anthologie Hollywood Babylone.
Notre critique

  • Ghost in the Mountains, Yang Heng (Chine)
C’est l’un des chocs esthétiques de l’année : un fascinant voyage mystique dans une région de Chine entre ciel et terre, qui emprunte au spirituel immémorial comme à l'ultra-contemporain.
Notre critique
Notre interview

  • Hagazussa, Lukas Feigelfeld (Allemagne)
Une révélation horrifique par un jeune cinéaste autrichien qui, dans ce fascinant conte de sorcière médiévale, fait preuve de culot et de personnalité.
Notre critique
Notre interview

  • Have a Nice Day, Liu Jian (Chine)
C'était l'une des (très nombreuses) découvertes de la Berlinale : une œuvre noire et mordante venue de Chine, à la fois un film noir, une farce politique et un film d'animation.
Notre critique

  • Kékszakéllù, Gastón Solnicki (Argentine)
Un film aussi mystérieux que son titre qui fait le portrait d'une violence sociale et misogyne en alliant silence, lenteur et tension.
Notre critique

  • Kodoku, Meatball Machine, Yoshihiro Nishimura (Japon)
C'est peut-être le défouloir le plus jubilatoire de l'année : un film gore façon bouteille de soda bien gazeux qui aurait été vigoureusement secouée et qui s'apprête à exploser.
Notre critique

  • Maman Colonelle, Dieudo Hamadi (République démocratique du Congo)
Un documentaire puissant par un admirateur de Depardon, sur une héroïne bigger than life et pourtant bel et bien ancrée dans le réel le plus dur et le plus scabreux.
Notre critique
Notre interview

  • Mr Long, Sabu (Japon)
Un film qui vise tout le temps grand : dans sa façon d'investir le polar avec sérieux et élégance, dans ses touches de comédie clownesque ou dans son über-mélodrame.
Notre critique
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  • My Entire High School Sinking into the Sea, Dash Shaw (Etats-Unis)
Le premier film d'un génie de la bd qui secoue les archétypes de la college comedy pour la tremper dans le film catastrophe, où l'épique côtoie l'absurde.
Notre critique
Notre interview

  • Pokot, Agniezska Holland (Pologne)
Primé en début d'année à Berlin, Pokot est à la fois un thriller écolo qui sait varier les registres et un film de sorcière qui redonne le pouvoir aux sorcières.
Notre critique
Notre interview

  Dossier réalisé le 20 décembre 2017.

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par Nicolas Bardot

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