Starry, Starry Night

Starry, Starry Night
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Starry Starry Night
Xing kong
Taïwan, 2011
De Tom Lin
Scénario : Tom Lin
Avec : Jiao Xu
Photo : Jake Pollock
Musique : Katsuhiko Maeda
Durée : 1h36
Note FilmDeCulte : ****--
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night
  • Starry, Starry Night

Pour échapper à la grisaille de sa vie quotidienne, Mei s’évade dans un monde imaginaire. Après l’annonce du divorce de ses parents, elle décide, avec Jay, jeune garçon introverti et silencieux, de planifier une évasion.

NUIT MAGIQUE

Repéré au Festival de Busan avant d’être présenté à Paris Cinéma, Starry, Starry Night est le second long métrage du Taïwanais Tom Lin, qui a débuté notamment comme assistant de Tsai Ming Liang. Starry, Starry Night n’a pas grand-chose à voir avec l’œuvre de son illustre compatriote et propose le roman d’apprentissage d’une adolescente traité sur le mode du conte. Créatures merveilleuses et fantasmes comme échappés d’une boite à musique s’invitent dans la narration. Le film tire profit de son esthétique ultra-colorée signée par Jake Pollock, déjà auteur du visuellement impressionnant Wu Xia. Et si Starry… frôle parfois l’étouffement (quelque part entre les films de décorateurs coréens et le post-Amélie Poulain), son goût de la surcharge fait sens dans ce récit irréel qui scintille comme 36 Tours Eiffel à minuit, et où Paris semble d’ailleurs sorti d’une maison de poupées. Tom Lin enveloppe son film d’une atmosphère très douce, de chambre de jeune fille à balade dans les bois, une candeur colorée qui rappelle parfois le travail d’un autre jeune réalisateur taïwanais, Arvin Chen (lire notre entretien ici), et qui efface les quelques approximations psychologiques. Starry, Starry Night est un film-peluche tout à fait charmant.

par Nicolas Bardot

Commentaires

Partenaires