PIFFF : Safe neighborhood

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Safe neighborhood
Australie, 2016
De Chris Peckover
Scénario : Zack Kahn
Avec : Olivia DeJonge, Virginia Madsen, Dacre Montgomery, Patrick Warburton
Durée : 1h25
Note FilmDeCulte : **----
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À l’approche de Noël, une baby-sitter et le jeune garçon de douze ans qu'elle garde vont être confrontés à de vils intrus. Loin de se démonter, les deux jeunes vont donner du fil à retordre à leurs invités…

LE BON FILS

Lorsqu’on nous propose une nouvelle comédie horrifique prenant place pendant les fêtes de Noël, on est toujours content ! C’est vrai que les bons films se déroulant durant cette période ne sont pas légion et on espère toujours découvrir des œuvres qu’on (re)mattera avec plaisir à chaque réveillon et qu’on prendra soin de ranger aux côtés de nos chéris Gremlins, Black christmas, Rare exports et autres Krampus. Et quand on lit le descriptif qu’en font les programmateurs du PIFFF où le film est présenté en clôture : Défini comme un mélange de Scream et de Maman, j’ai raté l’avion, ce film australien dynamite le sous-genre très codifié du home invasion en y insufflant une bonne dose d’humour noir., on ne peut que s’en lécher les babines par avance. Sauf que boum, badaboum, Safe neighborhood s’apparente plus au final à un pétard mouillé qu’autre chose. Car derrière ses airs faussement cool se cache surtout un film de petit malin, une de ces œuvres qui passe son temps à vous faire remarquer à quel points ses idées et autres rebondissements sont géniaux, un peu comme quand votre oncle aviné vous cogne du coude pour rigoler avec lui lors d’une blague beauf pendant une réunion de famille. C’est bon, vous voyez le tableau ? Pourtant des idées efficaces, Safe neighborhood en possède quelques-unes (ne serait-ce que son pitch global que nous éviterons de vous déflorer ici). Mais le manque de sadisme de l’ensemble (le film reste finalement très frileux) par rapport au sujet proposé, nous emmène loin, très loin même, de l’ambiance barré mais touchante du vicelard The Loved ones dont il aurait pu être un digne héritier. Gageons qu’en version raccourcie, le film aurait pu au moins fournir un bon segment à l’anthologie horrifique Holidays mais qu’en l’état l’ensemble manque cruellement de punch et surtout d’irrévérence pour oser prétendre au titre de nouvelle référence du 24 Décembre. Au mieux cela comblera une deuxième partie de soirée digestive et pas trop attentive.

par Christophe Chenallet

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