Les Proies

Les Proies
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Proies (Les)
El Rey de la montana
Espagne, 2007
De Gonzalo Lopez-Gallego
Scénario : Javier Gullon, Gonzalo Lopez-Gallego
Avec : Andres Juste, Thomas Riordan, Leonardo Sbaraglia, Maria Valverde
Photo : José David Montero
Musique : David Crespo
Durée : 1h30
Sortie : 16/07/2008
Note FilmDeCulte : **----
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Quim roule dans une région isolée en suivant une route sinueuse et se perd. En essayant de se repérer, il est soudain la cible de tirs en provenance de la montagne. Alors qu’il tente d’échapper aux projectiles, il rencontre une jeune femme qui semble perdue et vit apparemment le même cauchemar que lui. Méfiants l’un envers l’autre, ils décident néanmoins d’unir leurs forces pour quitter cette forêt hostile, glaciale et semer leurs poursuivants.

Les proies bande annonceenvoyé par homhom

APEX

Quand vous pénétrez dans la salle de projection, soyez avertis qu’au-delà du simple survival, où l’éternelle proie humaine devient une bête traquée, proche d'un Délivrance ou d'un Sa Majesté des mouches, auxquels vous êtes peut-être venu assister, c’est vers une toute autre direction que vous serez guidé et avec un tout autre message que l'on vous accueillera. Sorte d’Elephant du film de genre, Les Proies, et surtout son réalisateur Gonzalo Lopez-Gallego, explorent les liens entre le thriller et le jeu vidéo en déplaçant les règles du premier univers vers le second pour mieux amener la controverse sur la relation entre la violence et l'univers vidéo-ludique (les pistes sont suffisamment libres pour que chacun y aille de son interprétation personnelle). Le parti pris étant d'en faire plutôt un défaut qu'une qualité. Présenté de la sorte, on est en droit de comprendre les intentions du réalisateur, mais aux deux tiers de métrage, amener une idée qui n'est même jamais esquissée auparavant tient plus du choix artistique casse-gueule que de l'idée de génie. Finalement on en viendrait même à regretter le manque de gratuité de l'ensemble, la justification où la frontière entre fiction et réalité semble ne plus exister paraissant trop énorme pour ne pas dire quasi masturbatoire. Donc vous l'aurez compris, on n'est pas vraiment là pour voir la barbaque d'abord en captivité puis en sursis d'un homme banal, face à ses propres angoisses d’isolation et d'une femme mystérieuse, belle et envoûtante, forte et calme, pris en tenailles par des snipers évoluant dans une forêt inconnue, mais bel et bien pour assister à une sorte de pamphlet déguisé. C’est un choix. Après, libre à chacun d'y adhérer.

par Christophe Chenallet

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