La Meute

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Meute (La)
France, 2009
De Franck Richard
Scénario : Franck Richard
Avec : Emilie Dequenne, Yolande Moreau, Philippe Nahon
Photo : Laurent Bares
Musique : Ari Benjamin Meyers, Chris Spencer
Durée : 1h25
Sortie : 29/09/2010
Note FilmDeCulte : **----
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Charlotte fuit sa vie. Sur une route déserte, elle prend Max en stop. Max disparaît dans un routier quelques kilomètres plus loin. Intriguée, Charlotte revient sur les lieux la nuit et se fait surprendre par La Spack, propriétaire du bar, femme étrange en charge d'une drôle de Meute. Le combat de Charlotte commence...

BIENVENUE CHEZ LES CH’TIS

Militant pour une approche singulière du genre : « J’ai voulu retourner vers un cinéma fantastique atmosphérique qui s’éloigne, autant que faire se peut, de la vague de films de torture qui déferle actuellement sur nos écrans. Un cinéma qui m’emmerde profondément soit dit en passant », Franck Richard ose l'horreur tout en lenteur, avec une approche Carpenterienne naïve, un mode de construction emprunté au western et un cast en contre-emploi (Philippe Nahon mis à part, bien évidemment). On ne pourra pas dire que le pari n’est pas osé, mais il est vrai qu'à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire! Du coup, il ne faut pas s'étonner de certains accidents... et cette Meute d'être appréhendée de la sorte. Condensé sur 20 minutes, il est clair qu’on aurait eu droit à un produit bien atypique et agrippant, un de ces courts-métrages laissant une belle empreinte et sachant faire parler de lui pour de bonnes raisons. Mais sur une heure et demie c’est une autre paire de manches! Le film n’a pas assez de choses à raconter pour totalement accrocher le spectateur, surtout qu’il joue le jeu de la sentence qui claque et de la réplique qui tue comme seul moyen de remplir l’ensemble. Il faudra donc se contenter de cette bande d’hurluberlus rappelant les meilleurs habitants du Groland, coincés sur le haut d'un terril aux tons monochromes, qu'on verrait très bien entonner un aviné : "Au nord c'était les Corons, la terre c'était le charbon, le ciel c'était l'horizon, les goules des mineurs de fond…", mais qui préfèrent se la jouer grands adorateurs de monstres tocs à l'offrande facile. Bref, on est loin du rejeton du Calvaire de Du Welz que le film voudrait tant être.

par Christophe Chenallet

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