Ma vie n'est pas une comédie romantique

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Dans les comédies romantiques, quand un homme rencontre une femme et que cette femme est la fillette dont il était fou amoureux à 9 ans, on se dit que ces deux-là vont forcément finir par s'embrasser. Mais la vie n'est pas une comédie romantique. Enfin selon eux…

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Un personnage, ça peut coller à la peau. Pour preuve, dans Ma vie n'est pas une comédie romantique, Gilles Lellouche récupère son rôle de gentil loser squatteur qui nous l'a fait véritablement découvrir dans le très bon Ma vie en l'air (Rémi Bezançon, 2005). Sauf que cette fois-ci, il n’est plus le second rôle amuseur mais bel et bien le héros de cette comédie romantique bien sous tous rapports. Et si l’on rapproche le film de Gibaja à celui de Bezançon, c’est aussi parce que le ton adopté est sensiblement identique, que ce soit l’humour global, la caractérisation des personnages ou le sujet qui aborde la mauvaise communication entre hommes et femmes. Une bien belle référence donc. Après, le détachement se fait de lui-même. Gibaja, qui officiait comme auteur sur l’excellent programme court de Canal + La Minute blonde, ponctue son film de petits gags et mots absurdes, en l’accentuant d’un léger univers geek dans lequel se côtoient de gentils balourds et une jeune fille en pleine crise outrancière, finissant de faire exister son héros dans un monde d’éternels adolescents - héros qui ne s’est pas encore accepté et sur qui le sort semble s’acharner. Evidemment, dans cette romcom qui cite ouvertement les films ''à l’eau de rose'' de Meg Ryan (sans toutefois arriver à la cheville d’un Quand Harry rencontre Sally) - où les promenades, les restaurants et les discussions dans un lieu commun sont forcément photogéniques et où l’éternelle midinette esseulée et geignarde finit quand même par remporter son trophée d’homme gentil et un peu couillon -, les surprises ne sont pas légion et la fin est forcément courue d’avance. Mais la bonne humeur ambiante et des personnages maîtrisés sur le bout des doigts en font un mignon produit que l’on aurait presque tort de se refuser.

par Christophe Chenallet

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