Doute

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Doute
Doubt
États-Unis, 2008
De John Patrick Shanley
Scénario : John Patrick Shanley d'après sa propre pièce
Avec : Amy Adams, Bridget Megan Clark, Viola Davis, Joseph Foster, Philip Seymour Hoffman, Meryl Streep
Photo : Roger Deakins
Musique : Howard Shore
Durée : 1h45
Sortie : 11/02/2009
Note FilmDeCulte : ****--
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1964, une école catholique dans le Bronx. La père Flynn, un prêtre de la paroisse, entraîneur de basketball, est soupçonné d'avoir fait des attouchements sur un garçon noir de douze ans. Soeur Aloysius, directrice de l'école, a des doutes sérieux sur la moralité du prêtre mais n'arrive pas à établir les preuves nécessaires à son renvoi. Quand soeur James, une soeur naïve, vient lui raconter un événement impliquant le père FLynn et un garçon de l'école, soeur Aloysius estime que ses soupçons sont confirmés. Elle part donc en guerre contre le prêtre, bien déterminée à le démasquer. L'aumônier accusé va tenter de se disculper mais soeur Aoysius n'a pas dit son dernier mot. La doute s'installe. Quelles en seront les conséquences ? Et si tout cela n'était qu'un malentendu ?

CHRONIQUE D'UN SCANDALE

Dix huit ans après Joe contre le volcan, John Patrick Shanley adapte sa propre pièce Doute au grand écran. Et des doutes qui ouvrent le film en sermon jusque ceux qui fissurent les dernières certitudes dans les ultimes minutes, Shanley installe un malaise qui avance masqué: nuage austère, non-dit à tous les étages, valse des ambiguïtés morales. Le venin est bien là et se répand dans le lait blanc des bonnes consciences d'une école religieuse des années 60, prise entre les feux de l'aura cool du Père Brendan Flynn et la raideur vétilleuse de Soeur Aloysius Beauvier. Brillance de l'écriture, Doute offre ainsi un carrosse d'or à ses comédiens, tous irréprochables, qu'il s'agisse de Meryl Streep, grandiose une millième fois de plus, ou de Viola Davis, un très bref instant à l'écran, mais tout d'une véritable voleuse de scène. Dommage que la mise en image de Shanley soit si dépourvue d'idée, si plate et pauvre, et ne rende pas davantage justice à ces arguments de poids.

par Nicolas Bardot

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