Festival de Gérardmer: Beyond Skyline

Festival de Gérardmer: Beyond Skyline
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Beyond Skyline
Royaume-Uni, 2017
De Liam O'Donnell
Durée : 1h46
Note FilmDeCulte : **----
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Alors qu’ils rentrent chez eux, Mark, et son fils Trent, sont confrontés à une étrange lumière dans le ciel qui semble aspirer la population vers un vaisseau alien géant. Face à l’invasion, la résistance humaine s’organise...

TOCARDS ET ENVAHISSEURS

On sait que le monde de la production a ses raisons que la raison ignore mais en apprenant l’existence de ce film, on se demande encore pourquoi 7 ans après avoir subi le fumiste et totalement oublié Skyline des frères Strause, débarque cette sorte de suite/reboot (bien que l’action du film se déroule en parallèle du 1er volet) d’abord tardive mais surtout totalement dispensable. Envie de prouver au monde entier que le premier volet n’était qu’une erreur à corriger un jour où l’autre ou excès de confiance qui a mis un temps certain pour arriver à maturité ?

Pseudo suite/reboot donc, mais désormais orchestrée par un certain Liam O’Donnell dont il s’agit de la première réalisation (le bonhomme était quand même scénariste et producteur du premier opus), Beyond Skyline reprend l’idée de l’invasion extra-terrestre avec son système d’abduction et de ponction de cerveau pour coquilles vides d’aliens. Le film décide cette fois-ci de pousser les curseurs un peu plus loin puisqu’après une première partie où les héros tentent de se cacher puis de fuir l’invasion, ils se retrouvent tout un acte à l’intérieur d’un vaisseau-mère afin que nous, spectateurs, comprenions mieux les ressorts dramatique entourant cette invasion avant de recracher les trois maigres survivants en plein Cambodge histoire de donner l’occasion aux personnages d’intégrer une rébellion qui saura donner des coups de tatane.

Car oui, la résistance locale est guidée par Iko Uwais, la star des The Raid. A partir de ce dernier acte, le film assume alors son côté série B grossière et gentiment conne et l’on peut enfin se décider à ne plus rien attendre d’une telle œuvre tout en arrivant presque à prendre un certain plaisir coupable à voir jusqu’où ira l’histoire. Pour en arriver là, il aura quand même fallu se taper une heure pleine presque pénible. Vous l’aurez donc compris, Beyond skyline est un authentique bordel un poil plus honorable que son illustre prédécesseur, un gros pot pourri piochant des idées à droite à gauche (oui vous verrez il y a du V avec cette histoire d’enfant plus ou moins hybride mais aussi du Pacific Rim et/ou du Bioman selon vers où penche votre culture), mais surtout un bon gros DTV plus proche d’un World invasion : Battle Los Angeles et d’un Independence day que d’un District 9.

par Christophe Chenallet

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