Skyline

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Skyline
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États-Unis, 2010
De Colin Strause, Greg Strause
Avec : Eric Balfour
Durée : 1h33
Sortie : 15/12/2010
Note FilmDeCulte : *-----
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Deux amis d’enfance se retrouvent à Los Angelès où l’un d’entre eux rencontre du succès. Le lendemain matin d’une soirée bien arrosée, ils sont réveillés par d’étranges lueurs qui recouvrent la ville.

On le savait depuis leur pitoyable Alien vs Predator: Requiem, les frères Strause sont des tâcherons sans talent et on aimerait leur arracher leur caméra des mains pour les battre avec. Cela confirme aussi, si besoin était, qu’il ne suffit pas d’avoir une filmographie impressionnante dans le domaine des SFX pour pouvoir prétendre devenir réalisateur en claquant des doigts. Skyline, leur nouvel opus, bien qu’un ton au dessus de leur précédente purge, ne fait que démontrer cela. Au delà des effets spéciaux numériques, excellents pour la plupart, bien que quelques plans fassent particulièrement baclés, le film n’a rien a offrir qui ne soit pas un monument de bêtise. Dans ce Cloverfiled/District 9/Guerre des mondes du super pauvre où s’ébattent des sous acteurs de série télé (Lost, 24, Dexter, Scrubs), les ambitions cinématographiques ne s’élèvent pas au delà d’un DTV, où l’on n'esquisse pas l’ombre d’une thématique, pas un dialogue ou personnage usé par les clichés, sans la moindre notion de direction d’acteur, utilisant la fameuse caméra RED qui a fait des merveilles sur Social Network comme un vulgaire camescope. Bref, Skyline utilise ad nauseam son unique bonne idée visuelle (les gens aspirés en masse par un rayon lumineux) pour créer une petite mythologie vaguement originale, mais exploitée par deux techniciens qui croient que les films se limitent au nombre de monstres en CGI que l’on peut insérer dans un même plan. Et lorsqu’arrive la fin, on croit que les deux réalisateurs auront enfin le courage de tenter quelque chose qui sorte de l’ordinaire, le naturel revient au galop et un retournement de situation débile vient enfoncer ce qu’on espère être le dernier clou sur le cercueil de la carrière des deux cinéastes.

par Nicolas Plaire

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