Bad boys for life

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Bad boys for life
États-Unis, 2020
De Adil El Arbi, Bilall Fallah
Scénario : Chris Bremner, Joe Carnahan, Peter Craig
Avec : Vanessa Hudgens, Martin Lawrence, Paola Nuñez, Joe Pantoliano, Will Smith
Photo : Robrecht Heyvaert
Musique : Lorne Balfe
Durée : 2h04
Sortie : 22/01/2020
Note FilmDeCulte : **----
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Les Bad Boys Mike Lowrey et Marcus Burnett se retrouvent pour résoudre une ultime affaire.

TROP VIEUX POUR CES CONNERIES ?

17 ans après leurs derniers faits d’armes, les deux flics les plus cools de Miami rempilent pour une nouvelle aventure même s’ils ont perdu en cours de route leur père spirituel Michael Bay ainsi qu’un traitement par Joe « Le Maudit » Carnahan (le réalisateur du Le Territoire des loups et de L’Agence tous risques reste toutefois crédité au générique pour raisons contractuelles et sûrement pour quelques idées restées en l’état) qui nous aurait sûrement offert quelque chose de plus sec et viscéral et qui aurait donné un peu plus de sens à ce troisième opus plutôt qu’un simple véhicule juste mis en place pour redorer le blason de stars sur le déclin. Car on ne va pas se leurrer, si ce nouvel épisode hyper tardif débarque aujourd’hui dans nos salles ce n’est pas non plus dû qu’à un pseudo development hell. Bon quoi qu’il en soit, le voici, le voilà, ce bien nommé Bad boys 3 (enfin Bad boys for life pour les intimes). Mais presqu’une génération plus tard, que reste-t-il à prendre de l’univers des deux lascars Mike Lowrey et Marcus Burnett ? Et bien pas grand-chose en fait tant ce qui a fait le sel des deux précédents opus s’en est en allé avec les années. En effet, la fantaisie abusive et outrancière propre au chef d’orchestre Bay a désormais déserté les rangs au profit d’une distraction aussi molle que les bajoues de Martin Lawrence. Car si le papa de The Rock, Armageddon, la saga Transformers ou encore de 6 Underground nous avait livré deux gros clips colorés et grossiers mais plutôt jouissifs dans leurs abus, le duo de Belges qui récupère le bébé avec l’eau du bain, ceux-là même qui ont fait sensations avec leur Black et Gangsta, resserre un peu la mise en scène (comprendre moins surdécoupée et moins nerveuse) et nous livre de ce fait quelque chose de moins généreux et plus premier degré, et ce malgré un script aussi crétin que mal dégrossi. Mais force est de constater que même si l’ADN de la franchise semble être encore là (couleurs chaudes, timing comique, plans signature, etc.), les héros sont fatigués et n’ont plus la niaque d’antan. Et nous spectateurs de nous retrouver devant un spectacle poussif et vite fatiguant là où les deux premiers volets avaient au moins le mérite de ne pas se prendre forcément au sérieux (enfin surtout le 2e). Du coup, pas sûr que ça augure du meilleur pour le futur Flic de Beverly Hills 4 qu’Arbi et Fallah développent pour Netflix, ni pour l’inévitable Bad boys 4 déjà en pré-production...

par Christophe Chenallet

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