Alex Rider - Stormbreaker

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Alex Rider - Stormbreaker
Stormbreaker
Royaume-Uni, 2006
De Geoffrey Sax
Scénario : Anthony Horowitz
Avec : Robbie Coltrane, Ewan McGregor, Bill Nighy, Alex Pettyfer, Mickey Rourke, Andy Serkis, Alicia Silverstone
Photo : Chris Seager
Musique : Alan Parker
Durée : 1h33
Sortie : 25/10/2006
Note FilmDeCulte : ***---
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Après la mort de son oncle, le jeune héros de 14 ans Alex Rider est appelé par les services secrets britanniques pour accomplir une mission susceptible de sauver des millions de vies.

Alex Rider, Operation Stormbreaker envoyé par abessolo

MISSION NAINPOSSIBLE

Oubliez les Spy Kids et autre Cody Banks, le véritable adolescent espion se nomme désormais Alex Rider. Version miniature du xXx de Rob Cohen, Alex Rider - stormbreaker utilise les mêmes ingrédients: un citoyen quasi lambda - mais possédant malgré tout de sérieux atouts puisque formé aux techniques de combat et rodé aux sports extrêmes - est enrôlé presque malgré lui par les services secrets de son pays afin de faire échouer les plans machiavéliques d’un mégalomane qui n’a rien de mieux à faire que menacer le monde ou tuer des gens. C’est vrai que dans des cas comme celui-là, on préférera toujours engager un gros tatoué un peu rustre ou un ado en pleine puberté. Mais puisque l’on est obligé de faire abstraction de telles incohérences, autant se laisser prendre au jeu. Et dans son genre, on peut dire que le film de Geoffrey Sax (La Voix des morts, 2004) est plutôt réussi. Non qu’il s’agisse d’un chef d’œuvre, mais cette histoire menée tambour battant par un casting improbable de seconds rôles efficaces et des rebondissements chapitrés, remplit habilement son cahier des charges de gros téléfilm de luxe pour enfants, et sait se faire trépidant pour les moins de 12 ans (pour les autres spectateurs, c’est une autre histoire). De plus, Sax et son scénariste Anthony Horowitz ont l’intelligence de ne pas polluer leur film d’une surdose d’humour indigeste, laissant ainsi l’histoire se dérouler dans un premier degré des plus appréciables. Si toutes les productions de ce style étaient de cet acabit, on apprécierait plus souvent de retomber en enfance.

par Christophe Chenallet

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