Les 3 p'tits cochons

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A l'hôpital, trois frères se rencontrent au chevet de leur mère dans le coma. Pour passer le temps, ils discutent des mérites et plaisirs de la fidélité et de l'infidélité conjugale. Les conversations des deux plus jeunes avancent au gré des jours dans des détails et des fantasmes de plus en plus juteux, ce qui les poussera à agir à l'encontre de la morale et des valeurs plus solides de l'aîné.

LOUP Y ES-TU ?

Succès incontesté de 2007 au Québec, le film de Patrick Huard débarque un an plus tard en France… et ne nous réconciliera peut-être pas avec le cinéma de la Belle Province. Alors que l’espoir d’une meilleure qualité était né avec C.R.A.Z.Y., Les 3 p’tits cochons nous replonge dans les habituels travers du cinéma québécois, à savoir l’imitation du cinéma français dans ce qu’il a de plus bavard et surjoué, pile dans la lignée du célèbre Déclin de l’empire américain. Dialogues absolument pas naturels, accent exacerbé, crudité verbale et visuelle, autant d’éléments qui empêchent de rentrer dans le film. Esthétiquement, on est dans l’approximation, la caméra de Huard se portant quelquefois à l’épaule sans aucune raison ou les couleurs d’un plan se retrouvant soudainement saturées. Cependant, le métrage est loin d’être honteux et sait offrir une galerie de personnages qui, à défaut d’être tous bien interprétés, bénéficient de caractères bien définis. Plongés dans des situations quotidiennes tournant autour du sexe en général et de la fidélité en particulier, ils assurent parfaitement la cohérence de l’ensemble.

par Marlène Weil-Masson

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