Sawasdee Bangkok

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Quatre réalisateurs thaïlandais portent un regard personnel sur Bangkok, la capitale de la Thaïlande. Quatre points de vue sur cette ville pendant une journée, à travers les vies de ses habitants, grands et petits, jeunes et vieux, riches et pauvres, formant ensemble un kaléidoscope riche en couleurs à l’image de Bangkok.

BANGKOK JE T'AIME

Sur le modèle d'un Paris je t'aime, Sawasdee Bangkok (bonjour Bangkok!) donne l'occasion à quatre jeunes réalisateurs thaïlandais de se faire la main sur cet exercice de style. Premier à entrer en piste, Wisit Sasanatieng, réalisateur des Larmes du tigre noir, de Citizen Dog et du Pensionnat, signe un court aussi calorique que ses précédents films, où le conte confine à la niaiserie, avec son héroïne aveugle qui, aidée d'un ange, découvre la ville d'un autre oeil. Le prometteur Aditya Assarat, auteur du beau Wonderful Town, signe un court de petits riens, mais réussit néanmoins la petite performance, avec une histoire minimalistissime (les atermoiements amoureux d'un couple sur sa fin et d'un autre qui se crée), d'installer une atmosphère et des personnages vivants. L'inconnu Kongdej Jaturanrasamee signe le court le plus faible, racontant, un peu comme Assarat, un tas de petits riens (un jeune homme et une prostituée, la nuit à Bangkok, lancez Catherine Lara) mais cette fois sans rien en faire (si ce n'est plaquer une voix-off qu'on imagine un temps ironique - alors que non). Enfin, vient le nom le plus confirmé de la sélection, Pen-Ek Ratanaruang, auteur, entre autres, des brillants Last Life in the Universe et plus récemment Nymphe. Ratanaruang conte la nuit d'une jeune femme, de virée en night-club jusque sa panne de voiture, sous forme de petite fable. Le ton d'abord comique à pépées alcoolisées, l'héroïne à fort tempérament et la chute évitant la sortie de piste font la relative réussite d'un segment qui, comme celui d'Assarat, tire plutôt cet omnibus (un peu anecdotique) vers le haut.

par Nicolas Bardot

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