L'année cinéma 2011 de Benjamin Hart

L'année cinéma 2011 de Benjamin Hart

On lit souvent que le cinéma hollywoodien subit une crise de créativité sans précédent, et qu’il s’étouffera bientôt dans d’incessantes régurgitations. Pourtant, cette année, les deux surprises à gros budgets furent des « préquelles » produites, et cela n’est pas négligeable, par 20th Century Fox, studio le plus honni des dix dernières années. X-Men – Le commencement et La Planète des singes Les Origines ont très intelligemment travaillé leur statut d’épisode/remake pour se construire une personnalité, quand hier encore Fox capitalisait et massacrait Daredevil, Les 4 Fantastiques, Alien, et Predator. Si ces réussites ne soigneront probablement pas la folie re-créatrice hollywoodienne, elles laissent entrevoir des envies d’écriture et de mise en scène qui survivent au cœur de la machine à marketing.

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MON TOP

1. La Planètes des singes - les origines
2. Black Swan
3. Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne
4. The Tree of Life
5. X-Men : le commencement
6. Thor
7. The Green Hornet
8. Détective Dee
9. Les chemins de la liberté
10. Captain America

MON COUP DE CŒUR: Batman Arkham City

Depuis Batman Begins et The Dark Knight, Batman, 72 ans, ne s’est jamais aussi bien porté. The Dark Knight Rises, épisode final de la version imaginée par Christopher Nolan, est un des films les plus attendus de 2012. Mais la création de Bob Kane et Bill Finger n’a pas seulement conquis le cinéma : elle règne sur le jeu vidéo. Il y a deux ans, Batman : Arkham Asylum fut une véritable surprise. Empruntant à Metroïd et aux classiques du beat them all, le jeu de Rocksteady Studios imaginait sur ces bases solides une excellente aventure originale de Batman, piégé dans l’asile d’Arkham par le Joker. Certes, le terrain de jeu n’était pas énorme et l’aventure trop linéaire, mais le système de jeu, associé à une pléthore de clins d’œil et à une histoire de qualité, fit d’Arkham Asylum la réussite que personne n’attendait. Capitaliser sur ce succès en annonçant rapidement une suite était d’autant plus risqué qu’elle devait sortir deux ans plus tard, un temps de développement très court pour un jeu ambitieux. Et cette fois, les anglais de Rocksteady étaient attendus au tournant.

Le résultat, disponible depuis le 20 octobre sur PC et consoles HD, est inespéré. Arkham Island était trop petite ? Voici Arkham City, terrain de jeu cinq fois plus grand, une prison à ciel ouvert, de la taille d'une petite ville. Le scénario était convenu, linéaire ? Rocksteady ajoute quatre méchants au Joker, que l’on affrontera tous, et des rebondissements importants. On complétait vite les objectifs secondaires ? Les énigmes du Riddler sont doublées, s’épanouissant en épreuves de plateforme et de shoot them up au batarang, et l'on croise le Chapelier Fou, Bane, Zsasz, et d'autres. Lors des combats, on peut affronter vingt adversaires à la fois, les contrer par deux, utiliser cinq gadgets. Bref, les possibilités sont illimitées. Batman Arkham City est un mille-feuilles qu'on déguste pendant des heures pour découvrir toujours plus de niveaux, du métro abandonné à la plus haute tour, un délice qu'on traverse en planant manette en main, sur des envolées musicales dignes d'Hans Zimmer. C'est une synthèse vidéoludique qui mêle plateforme, jeu de combat, de réflexion, d'aventure, en digérant le meilleur des versions cinéma de Burton (folie gothique) et Nolan (réalisme et psyché traumatique). On y trouve même du rétro futurisme à la Jules Verne. En attendant The Dark Knight Rises, il s'agit simplement du meilleur divertissement que l'on puisse trouver sur le personnage, et du meilleur jeu video de 2011, loin devant de très nombreux concurrents de qualité. Un indispensable.

MES ATTENTES

1. Le Hobbit, Peter Jackson
2. The Dark Knight Rises, Christopher Nolan
3. Gravity, Alfonso Cuaron
4. Prometheus, Ridley Scott
5. Django Unchained, Quentin Tarantino
6. G.I. Joe 2: Retaliation, Jon Chu
7. Skyfall, Sam Mendes
8. John Carter, Andrew Stanton
9. Rebelle, Mark Andrews, Brenda Chapman
10. The Avengers, Joss Whedon

par Benjamin Hart

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