L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet

L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet

Des images chocs (Rec. , Martyrs, John Rambo, The Mist, L'Orphelinat), des super-héros en grande forme (Batman, Iron Man, L’Incroyable Hulk), des destinées frontales (Mesrine, Entre les murs), des relations fougueuses (Sans arme, ni haine ni violence, Le Premier Jour du reste de ta vie), 2008 a su proposer quelques jolies perles dans sa filmographie et c’est avec une certaine forme d’émotion que l’on quitte cette année assez passionnante. Ne reste plus qu’à espérer que 2009 arrivera à en faire autant.

  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet
  • L'année cinéma 2008 de Christophe Chenallet

Mon top 2008 :

1. REC de Jaume Balaguero et Paco Plaza
2. The Dark Knight: Le Chevalier noir de Christopher Nolan
3. John Rambo de Sylvester Stallone
4. The Mist de Frank Darabont
5. Mesrine de Jean-François Richet
6. Iron Man> de Jon Favreau
7. J.C.V.D de Mabrouk El Mechri
8. Martyrs de Pascal Laugier
9. Entre les murs de Laurent Cantet
10. Le Premier Jour du reste de ta vie de Rémi Bezançon

Mon coup de cœur : Tour de chauffe

Serions-nous enfin en train de faire notre révolution ? Le cinéma de divertissement hexagonal serait-il en train de sortir de l’ombre et du marasme dans lesquels il s’est lui-même enfermé ? Oserions-nous enfin foncer dans un certain genre et aller de l’avant dans l’entertainment honnête et sérieux ? Quand coup sur coup sortent le dyptique Mesrine, Secret défense et Largo Winch, on est en droit de se le demander. Même Go Fast aurait son mot à dire. Certes, ces films ne sont pas exempts de défauts, mais ils semblent tout de même vouloir fournir un gros effort de crédibilité sans jamais renier leur statut de divertissement et arrivent même à exister au mileu d’un intolérable Astérix aux jeux olympiques aux presque 7 millions de places payées et d’un Bienvenue chez les Ch’tis au destin spectaculaire de 20 millions d’entrées. Comme quoi il y en a pour tous les goûts même si le public n’était malheureusement pas vraiment au rendez-vous pour les pourtant réussis MR73 et Sans arme, ni haine ni violence. Martyrs lui aussi fait avancer les choses : repoussant les frontières, osant le tout pour le tout et offrant une œuvre singulière qu’il ne semblait jamais être possible de voir un jour sur un écran français, tout en créant un buzz lui offrant une certaine notoriété toute méritée, le film de Pascal Laugier assomme le public et fait peur aux censeurs pour le plus grand plaisir des fans du cinéma de genre. Espérons donc que ce pan de cinéma continue d’avancer et de briller et que les productions se fassent de moins en moins frileuses. Car c’est en osant de tels produits que l’on montrera aussi que la France a des choses à dire en dehors des comédies balourdes et des films en costumes ringards.

Mon coup de gueule : Papy fait de la résistance

C’était le Graal de toute une génération de cinéphiles, l’Everest de tout un tas de rêveurs. 19 ans d’attente et d’espoirs nourris à coups de rumeurs et autres démentis dans l’espoir d’un ultime tour de piste fantastique et éternel. Mais non ! Il aura fallu que George Lucas mette son grain de sel. Car l’homme qui créa Jar Jar Binks et infantilisa sa suprême saga spatiale voulait absolument avoir le dernier mot quant au script à tourner. Résultat, on se retrouve avec un film impardonnable rempli de fausses notes et d’incohérences. Même Spielberg n’est pas à l’aise avec l’affaire. Rarement si peu inspiré, le fantastique réalisateur livre un enchaînement de séquences bas de gamme qui ne nous laisse rien d’autre qu’un souvenir pénible de mise en scène de retraité. Plus qu’un pétard mouillé, Indiana Jones et le royaume du crâne de cristal devient une mauvaise blague, une sorte de cinéma carte vermeille fait par des vieux et pour des vieux, où les héros ne retrouvent pas la place qui leur est due, où les effets spéciaux, parfois plus que limites, prennent trop d’importance, où les inepties scénaristiques sont légions, où l’humour ne fait jamais mouche et où le spectateur est vraiment laissé sur le bord de la route. Nous qui étions si heureux de voir l’un des, si ce n’est LE plus grand héros du cinéma récupérer son fouet, son chapeau et sa prestance, on ne s’attendait pas à le retrouver bafoué, sclérosé, se trimballant en déambulateur avec la perfusion en option. Alors si effectivement l’aventure avait un nom, le foutage de gueule a désormais un chiffre : le 4.

Mes cinq attentes 2009 :

1. La Horde de Yannick Dahan et Benjamin Rocher
2. OSS 117: Rio ne répond plus de Michel Hazanavicius
3. Terminator: Renaissance de McG
4. X-Men Origins: Wolverine de Gavin Hood
5. Punisher 2 : War Zone de Lexi Alexander

par Christophe Chenallet

Partenaires