Festival de Gérardmer: Zombeavers

Festival de Gérardmer: Zombeavers
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Zombeavers
États-Unis, 2014
De Jordan Rubin
Durée : 1h25
Note FilmDeCulte : ****--
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Un groupe d’adolescents, partis pour un week-end de débauche au bord d’une rivière, se retrouve confronté à une horde de castors-zombies affamés. Pour réussir à rester en vie, les jeunes vont devoir affronter ces animaux d’une nouvelle espèce…

SWAMP THINGS

A la question les castors lapons sont-ils hermaphrodites, toujours aucune réponse ! Les chercheurs sont sur les dents depuis vingt ans et sont pourtant toujours incapables de répondre convenablement à cette question essentielle pour ne pas dire existentielle. Par contre on vient de s’apercevoir que les castors américains peuvent se transformer en morts-vivants au contact d’un liquide radioactif vert fluo (le même qui transformait leur tortues en adolescents mutants ninja ?) Et ça, ni les Mayas, ni Nostradamus et encore moins Paco Rabanne ne l’avaient prédit ! Pas grave, un petit gars du nom de Jordan Rubin, habitué des émissions comiques The Man Show, Late Late Show with Craig Kilborn et Last Call with Carson Daly s’est mis en tête de nous le prouver à travers sa première œuvre, l’imparable Zombeavers, un bon vieux Z old school qui sait exactement sur quelles eaux il navigue. Après la vague des requins qui ont tout envahi ces dernières années (dans des avalanches, dans le sable, dans des tornades et même sur la lune) dans des script complètement ubuesques, ça fait du bien de retrouver certains refrains basiques et ultra rabâchés (une bande de potes, une baraque perdue au milieu de nulle part, un week-end de débauche en prévision et blablabla) qui sont juste là pour servir de prétexte à du gore rigolard et pas prise de tête ! Nouvelle pierre à l’édifice du film con, Zombeavers sait donc réserver son lot de très bons moments nawak (le dernier acte est un régal de bêtise) et assume pleinement son côté potache décérébré avec ses castors animés à la main (oui, on devine et on se marre devant l’animation de ces chaussettes mécaniques). On regrettera juste que l’ensemble reste un poil sage par moments alors qu’il évolue quand même dans la cour des pelloches pouvant se permettre toute les élucubrations possible et sans retenue. Mais le film se dévore et devient instantanément un de ces petits plaisirs coupables qu’on se régalera à faire découvrir à ses potes lors de samedis soirs arrosés !

par Christophe Chenallet

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