Wake Wood

Wake Wood
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Wake Wood
Irlande, 2011
De David Keating
Scénario : David Keating, Brendan McCarthy
Avec : Eva Birthistle, Aidan Gillen, Timothy Spall
Photo : Chris Maris
Musique : Michael Convertino
Durée : 1h30
Note FilmDeCulte : *-----
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Traumatisés par la mort de leur fille unique, Patrick et Louise déménagent dans la bourgade reculée de Wake Wood. Là-bas ils apprennent qu’un rite païen séculaire pourrait leur permettre de déjouer le décès de leur enfant et passer ainsi trois jours de plus avec elle. D’abord choqués, ils finissent par passer un marché avec le maire de Wake Wood...

NOUS N'IRONS PLUS AU BOIS

Remake, pas remake? Difficile de ne pas penser à un film (et un livre) bien précis en voyant Wake Wood. Faites le jeu chez vous en lisant le pitch ci-dessus, ça ne vous rappelle rien ? C’est bel et bien l’ombre de Simetierre, l’adaptation de Stephen King qui plane au dessus de ces bois irlandais. Une référence qui s’avère hélas très vite complètement écrasante tant ce faux-remake manque de tenue, de professionnalisme, de qualités… Le film est certes produit par la Hammer mais tout historique et prestigieux qu'il soit, ce logo ne veut plus dire grand chose depuis belle lurette. Caméra hésitante, photo terne et moche, cadrages parfois absurdes et flagrants d’amateurisme, caricature de musique flippante au piano digne d’un épisode de la première saison d’X-Files, des comédiens peu convaincants qui semblent se noyer en direct, peu aidés par un scénario lent et bancal, une psychologie des personnages bâclés comme un cadeau de fête des grands-mères. On n’est pas loin de la catastrophe, et si Wake Wood évite l’étiquette nanar, c’est moins par un éventuel sursaut de dignité que par l’absence totale d’humour et l’ennui général du film. On retient néanmoins quelque peu les rituels (fatalement démoniaques et folkloriques) des paysans du coin, mais moins pour leur coté angoissant (inexistant) que parce les morts y semblent revenir à la vie via l’œuf de Lady Gaga. On comprend mal ce qui a poussé le réalisateur a sortir de sa retraite anticipée (son précédent et unique film datait de 1996), ou encore pourquoi Timothy Spall, acteur fétiche de Mike Leigh, est venu s’égarer dans ce plantage total.

par Gregory Coutaut

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