Vendredi 13

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Vendredi 13
Friday the 13th
États-Unis, 2009
De Marcus Nispel
Scénario : Damian Shannon, Mark Swift
Avec : Ryan Hansen, Jared Padalecki, Danielle Panabaker, Amanda Righetti, Jonathan Sadowski, Travis Van Winkle, Aaron Yoo
Photo : Daniel Pearl
Musique : Steve Jablonsky
Sortie : 11/02/2009
Note FilmDeCulte : ***---
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Un groupe d'adolescents découvre le camp de Crystal Lake en même temps que le terrifiant Jason Voorhees et ses intentions meurtrières...

Vendredi 13 - Bande-Annonceenvoyé par Paramount_Pictures_France

LE SAIGNEUR DES ADOS

C’est à la vision de ce nouveau remake, énième relecture d’un classique du cinéma d’horreur ayant déjà donné lieu à pas moins de dix autres suites, que l’on comprend finalement qu'il était vain d'en attendre quoi que ce soit... Vain car le personnage de Jason, mongolien ressuscité, n’offre aucune prise à ses scénaristes. Quoi que l’on pense du résultat, les remakes de Massacre à la tronçonneuse et de Halloween apportaient, ou tentaient de le faire, un sang neuf via de nouveaux personnages pour le premier, et une recaractérisation du tueur pour le second. Or, on aura beau humaniser Jason, le rendre plus rapide, moins raide, le montrer d'abord avec son sac à patates puis avec son masque de hockey, rien n'y fait, il reste un mec qui butte des jeunes dans une forêt. Le film reste donc un Vendredi 13 dans la plus pure tradition avec un budget dix fois plus imposant. C'est sa première qualité… mais aussi sa principale limite. Qualité parce qu'on retrouve typiquement les dialogues crétins et la psychologie réduite des personnages habituels de la série et qu’il est difficile à croire que ça puisse ne pas être fait exprès ; limite parce que venant après dix ans de vague post-Scream. D'autant plus que le film, formellement, ne cherche jamais à retranscrire le visuel des années 80 : l’image reste très léchée, jamais granuleuse, putride ou poisseuse comme pouvait l'être, par moments, celle du remake de Massacre à la tronçonneuse (pourtant déjà photographié par Daniel Pearl). Malgré tout, le côté frontal du film (on est vraiment dans un petit budget d'horreur, nichons, obsédés, et meurtres gores à l'appui) séduit. De même que son approche compilatrice, le film récupérant un bon nombre de moments forts des épisodes de la série : la décapitation (honteusement hors champ !) de la mère (le 1), Jason avec un sac sur la tête (le 2), la jeune fille ressemblant à la mère de Jason (le 2), Jason sans masque (le 3) puis avec le masque de hockey (le 3), la nana tuée dans un sac de couchage (le 7), Jason au fond du lac (le 6), le dernier plan "traumatisant" (le 1)... Mais, à moins de chambouler le mythe, ce que les scénaristes ne cherchent jamais à faire, ou d'iconiser au maximum le personnage (échec total à ce niveau), la marge de manœuvre restait bien entendu réduite.

par Anthony Sitruk

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