Slice & Dice: the Slasher Film Forever

Slice & Dice: the Slasher Film Forever
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Slice & Dice: the Slasher Film Forever
États-Unis, 2012
Durée : 1h15
Note FilmDeCulte : **----
  • Slice & Dice: the Slasher Film Forever
  • Slice & Dice: the Slasher Film Forever

Pourquoi sommes-nous séduits par ces films où un tueur masqué poursuit nourri d’intentions macabres une bande de jeunes adolescents ? C’est la question que pose Calum Waddell, une des figures les plus intéressantes du genre, dans son premier documentaire. Interrogeant les plus grands spécialistes de films d’horreur, Slice and Dice est une célébration du slasher. C’est une invitation aussi bien adressée aux experts qu’aux néophytes, un documentaire qui s’attarde sur l’histoire de ce genre à part et en révèle les dessous.

VAGUE A LAME

Chaque année, le Festival de Gérardmer nous offre des documentaires, histoire de faire toujours le point sur un genre en constante remise en question ou de rendre hommage à une de ses figures de proue. Les derniers exemples en date ont d’ailleurs bien rempli leur contrat (Corman’s World, American Grindhouse ou Machete Maidens Unleashed), le public pouvant (re)découvrir quelques sommités du genre avec un respect et une connaissance à toute épreuve. Parmi les docs de 2012 figure le triste Slice & Dice. Triste car non content de traiter d’un genre sans jamais en inviter les réalisateur cultes (mais où sont les Wes Craven, Sean Cunningham, John Carpenter, etc. ?), se contentant de descendants voire même des 3e couteaux (même les illustres orateurs et historiens Joe Dante et John Landis sont aux abonnés absents), la forme brouillonne tout sauf aboutie et son habillage à peine digne d’un stagiaire en formation photoshop a tôt fait d’avoir raison du film. En tout cas pour les initiés, car ici on n'apprend absolument rien de nouveau. Et pour les spectateurs néophytes ? Eh bien on aurait envie de leur dire que oui, les nombreux titres cités, de Psychose à Scream, de La Baie sanglante à Halloween, de Black Christmas aux Griffes de la nuit sans oublier les moins classieux Maniac Cop, Prom Night, The Toolbox Murder etc, sont bel et bien l’essence même du slasher, que oui la variante giallo et la déviance torture porn lui doivent tout, que oui le boogeyman, l’arme blanche et la jeune pucelle poumonnée en sont les règles évidentes... Mais que finalement, pour bien apprécier le slasher à sa juste valeur, mieux vaut directement voir les œuvres citées ci-dessus et fonder sa propre culture du genre plutôt que de se farcir ce fond de tiroir qui préfère montrer Hatchet 2 comme référence ultime (oui bon on a bien compris que vous n’aviez pas eu les moyens de vos ambitions, mais quand même…).

par Christophe Chenallet

Commentaires

Partenaires