Shrooms

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Shrooms
Irlande, 2006
De Paddy Breathnach
Scénario : Pearse Elliott
Avec : Alice Greczyn, Lindsey Haun, Maya Hazen, Robert Hoffman, Jack Huston, Max Kasch
Photo : Nanu Segal
Musique : Dario Marianelli
Durée : 1h25
Sortie : 06/08/2008
Note FilmDeCulte : **----
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Une virée dans la forêt irlandaise entre amis pour faire du camping, l’idée est sympathique. Goûter aux champignons hallucinogènes, pourquoi pas. Surtout que c’est marrant de se promener dans les bois en voyant des créatures étranges et effrayantes. Jusqu'à ce que l’on se rende compte qu’il ne s’agit pas uniquement d’hallucinations.

MANGEZ-MOI

Archétype même du film junk food prêt à consommer, gras, boucheur d’artères et qui ne comble même pas l’appétit de son consommateur, Shrooms correspond à l’éternel long métrage crétin qui existe grâce à sa seule idée de départ. Après la rengaine est habituelle : une galerie de personnages bien clichés, des autochtones pas finis, la blonde de service qui passe son temps à se ramasser la gueule, une ghost story locale, l’inévitable et évident équarrisseur en chef qui sévit dans le coin et fatalement un twist indigeste. Bref, rien de neuf sous le soleil du slasher. Après, le film n’est pas plus mauvais qu’un autre, loin s’en faut, mais n’est vraiment pas non plus meilleur que les nombreux direct to video que les distributeurs nous assènent chaque année. Car Paddy Breathnach et Pearse Elliott semblent connaître les rouages du genre et savent parsemer leur intrigue de petits détails faits de trips hallucinatoires, vache qui parle en prime, pour mieux essayer de faire passer la pilule de leur série B sans fond. Mais les effets de mise en scène et autres sursauts sonores orchestrés par les visions des héros font quand même un peu office de cache-misère et ne jouent pas systématiquement en leur faveur. Reste alors le basique plaisir de voir cette belle bande de glands yankees essayer de s’en sortir une fois que tout le processus s’est mis en place. Mais c’est vraiment un plaisir coupable (et plutôt pauvre ici) que seuls les drogués du genre peuvent comprendre et pourront éventuellement apprécier.

par Christophe Chenallet

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