Shoot'em up

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Shoot'em up
États-Unis, 2007
De Michael Davis
Scénario : Michael Davis
Avec : Monica Bellucci, Greg Bryk, Paul Giamatti, Stephen McHattie, Clive Owen
Photo : Peter Pau
Musique : Paul Haslinger
Durée : 1h30
Sortie : 19/09/2007
Note FilmDeCulte : ***---
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Mr. Smith, un homme à l'identité mystérieuse, est chargé de protéger un bébé devenu trop embarrassant pour une bande de criminels.

Shoot 'Em Up (Bande Annonce VOST FR)envoyé par Terminator2006

BABY BOUM

Et voilà la comédie d’action de l’année! Ici, tout le monde est là pour s’amuser et ça se voit. Ça cabotine à tout va, ça ne se prend jamais au sérieux, ça se la joue "cool attitude" (même si la carotte bugsbunniesque a remplacé la fameuse cigarette) avec une bande son bien rock où se côtoient AC/DC, Nirvana, Motörhead, Mötley Crue ou encore Strapping Young Lad, et ça se permet même des excès de poses et de répliques. En quelques mots, on est bien dans l’entertainment pur jus et relativement bien ficelé qui, à défaut de toujours trouver son public en salle, se taille un joli succès en vidéo. Mais, car il y a forcément un mais, malgré toute la bonne humeur du projet, Shoot’em up se rêverait version américaine du A Toute épreuve de John Woo ou voudrait peut-être trop se la jouer Charlie et ses drôles de dames version masculine, en cela qu’il ose un rythme frénétique de gunfights avec stylisation des cadres et du montage, et des postures quasi-héroïques outrancières pour son personnage principal, avec une volonté bien tangible de remplir ses scènes d’idées pas toujours fameuses mais au moins recherchées. Ainsi Clive Owen a vite fait de composer un personnage de héros solitaire et désabusé toujours "au mauvais endroit au mauvais moment", même si n’est pas John McClane qui veut, face à un Paul Giamatti relativement loufoque et une Monica Bellucci en quota sexy obligatoire. Alors, devant tant de laisser-aller, on est tenté de se dire que Davis a peut-être eu les yeux plus gros que le ventre, tant son histoire manque éventuellement de recul ou aurait peut-être été préférée avec un second degré encore plus appuyé, mais son film parle pour lui et se montre très largement excusable tant il remplit tranquillement sa fonction de machine de divertissement sans apparaître trop putassier.

par Christophe Chenallet

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