See No Evil

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See No Evil
États-Unis, 2006
De Gregory Dark
Scénario : Dan Madigan
Avec : Glen Jacobs, Samantha Noble, Michael J. Pagan, Cecily Polson, Christina Vidal, Steven Vidler
Photo : Ben Nott
Musique : Tyler Bates
Durée : 1h24
Sortie : 30/11/1999
Note FilmDeCulte : ***---
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Des délinquants doivent affronter un dangereux psychopathe dans l'enceinte d'un hôtel où ils sont venus exécuter des travaux forcés.

see no evil trailerenvoyé par cebevirus

CITIZEN KANE

On dit souvent qu’un slasher c’est comme un porno: "Quand on en a vu un, on les a tous vus!". Evidemment, si l’on pense que ces films ne sont que de l’étalage de chair remplis de pénétrations diverses et variées et où la double dérouillée est de mise, alors oui cela peut suffire à certains esprits basiques pour définir et résumer le genre. Et à ce jeu là, on peut dire que le réalisateur Gregory Dark en connaît un rayon puisque c'est un ancien du X et qu’il a su signer tout au long de sa prolifique carrière un bon nombre d’œuvres cultes ainsi que certains produits Z lui permettant de se changer les idées de temps à autres (il est devenu depuis clippeur pour Britney Spears). Et avec ce See No Evil, on peut voir qu’il a décidé de passer à la vitesse supérieure. Non content de livrer un slasher assez efficace, même si plutôt commun, Dark nous présente un boogeyman digne des plus grands dépeceurs du 7e art. En effet le fabuleux catcheur Kane, ce quasi muet charpenté façon bûcheron, est un beau bestiau, de ceux qui font les mythes et qui marquent la rétine de manière quasi indélébile tant sa robustesse sait se faire imposante et charismatique autant par une simple présence qu’en désosseur des familles. Car, à l’éternel distraction du chat et de la souris, une fois les jeux faits, rien ne va plus. Et c’est tant mieux. Après le long passage obligé de présentations stéréotypées des protagonistes, place au jeu de massacre qui lui ne perd pas son temps en fioritures et autres simagrées, avec toujours ce malin plaisir sadique à trouver tous les moyens possibles pour décaniller la bande de grandes gueules que sont ces jeunes sauvageons, le tout dans un cadre sordide qui ajoute du cachet à une entreprise certaine. Ainsi, même si Gregory Dark n’invente rien, le simple fait d’avoir su créer un tel personnage pourrait très bien l’aider à devenir un nom à retenir dans l’avenir du genre.

par Christophe Chenallet

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