PIFFF 2015: Scream Girl

PIFFF 2015: Scream Girl
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Scream girl
The Final girls
États-Unis, 2015
De Todd Strauss-Schulson
Avec : Malin Akerman
Durée : 1h30
Note FilmDeCulte : **----
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Orpheline suite à un terrible accident de la route dans lequel elle a perdu sa mère – ex-scream queen des années 80 en quête de respectabilité –, une jeune fille se voit propulsée au cœur du film d'horreur qui a fait la renommée de sa maman et va devoir y affronter un boogeyman légendaire.

LA CABANE AU FOND DU JARDIN

Massacre au camp d’été, Vendredi 13, etc... Vous les aimez vos vieux slashers se déroulant dans les décors de colonies de vacances ? Ça tombe bien, Todd Strauss-Schulson les aime lui aussi. Mais plutôt que de nous en livrer une nouvelle mouture qui pourrait se perdre dans les méandres de l’exploitation DTV (pardon “e-cinema“ comme on dit désormais), il préfère contourner le problème et en proposant une relecture mi-hommage mi-parodie avec en prime un côté “méta“. Pourquoi pas, La Cabane dans les bois est déjà passée par là avec une certaine réussite,et rien n’empêche d’être plusieurs sur le même créneau. Jouant dans la cour du Last Action Hero de McTiernan qui voyait ses héros pénétrer et sortir de l’écran, le réalisateur du Joyeux noël d’Harold et Kumar envoie donc lui aussi ses multiples personnages à l’intérieur de Camp Bloodbath avec pour but d’en ressortir tout en échappant au boogeyman qui sévit à l’intérieur.

Le pitch est assez con mais pas plus qu’un autre, surtout pour une série B totalement assumée. Sauf que comme le genre en a presque pris l’habitude, on se retrouve devant un produit qui ne va pas vraiment plus loin que le concept du court-métrage étiré avec un modus operandi dont on a vite fait le tour et qui n’arrive pas à vraiment se renouveler. Certes, les clichés sont célébrés et agréablement détournés mais la volonté d’y placer une émotion pas vraiment nécessaire et finalement assez plombante restreint les limites du métrage. Dans le genre on lui préférera le jusqu’au-boutiste Tucker & Dale fightent le mal qui arrivait à foncer tête baissée dans le genre sans jamais coup férir. Du coup, on a tôt fait de voir que l’ensemble n’ira pas bien loin et on passe plus son temps à chercher les clins d’œil et autres citations en attendant les meurtres (même pas aussi crasspec qu’on était en droit de l’espérer) au son de Kim Carnes, Warrant et Bananarama. Bref un exercice de plus qui, malgré certaines idées, a eu les yeux plus gros que le ventre.

par Christophe Chenallet

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