Scorpion

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Scorpion
France, 2006
De Julien Séri
Scénario : Cedric Jimenez, Julien Séri, Sylvie Verheyde
Avec : Clovis Cornillac, Jerome LeBanner, Olivier Marchal, Caroline Proust, Francis Renaud, Karole Rocher
Photo : Michel Taburiaux
Musique : Christian Henson
Durée : 1h38
Sortie : 21/02/2007
Note FilmDeCulte : **----
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Angelo ne vit que pour la boxe thaï. Ecarté injustement des championnats, il tue accidentellement le challenger dans un combat de rue. À sa sortie après six ans de prison, c'est une épave. Mais par amour, il va changer, devenir un autre, une machine à cogner, à prendre des coups, à combattre. Il va devenir Scorpion. C'est le prix à payer pour gagner les combats clandestins sans règles et sans limites de freefight.

Bande annonce finale de Scorpionenvoyé par deaconfrost1832

TOUT N’EST PAS SI FACILE…

Après l’échec des Fils du vent (2004), Julien Seri s’était fait un peu discret et n’avait mis en boîte que les images de la seconde équipe pour L’Empire des loups (Chris Nahon, 2005). Comme quoi entre les rebus de l’écurie Besson, on sait se serrer les coudes. Et après le projet avorté avec Sophie Marceau, RTT, le voilà qui revient sur les devants de la scène avec ce fameux Scorpion, un projet bien évidemment très alléchant lorsque l’on a su que le grand Clovis Cornillac (le rôle devait être, au départ, interprété par le rappeur Joey Starr) incarnerait ce champion de freefight après avoir enduré un entraînement des plus drastiques et, disons-le aussi, par plaisir coupable de voir sur grand écran des combats ultra-violents. Mais au-delà de combats clandestins, la scénariste Sylvie Verheyde choisit plutôt de nous montrer la descente aux enfers et la résurrection d’un cogneur au grand cœur, qui ne sait se servir que de ses poings. Un point de vue tout à fait louable puisque ce genre de film nous a, par le passé, offert des films comme Rocky (John G.Avildsen, 1976), où la sensibilité primait sur l’action. Seulement, à trop vouloir faire sortir leur film du simple film de combat, Seri et Verheyde choisissent d’engluer l’histoire en lui associant une intrigue policière complètement dispensable, ainsi qu’un trop plein de bons sentiments. Et si, en plus, la mise en scène ne donne pas forcément dans l’originalité pendant ces fameux combats, le constat d’échec est plus qu’évident. Alors même si la performance sincère et convaincue de Cornillac rehausse pleinement l’intérêt du film, le côté un peu trop naïf de l’ensemble ne le sert pas vraiment. Ainsi on pourrait lui préférer Chok Dee (Xavier Durringer, 2005), plus classique dans sa forme mais sûrement plus efficace dans son fond.

par Christophe Chenallet

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