La Sainte Victoire

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Xavier Alvarez est un petit architecte d'Aix-en-Provence en recherche perpétuelle de reconnaissance sociale. Il décide de se lancer corps et âme dans la campagne de Vincent Cluzel, le candidat outsider à la mairie, persuadé qu'il renverra l'ascenseur en cas de victoire...

ASTERIX ET ASTERIX À LA MAIRIE

Deux personnes séparées par l’échelle sociale, mutuellement fascinées, qui se redoutent mais ont également besoin l’une de l’autre. Le nouveau François Favrat ressemble fort à son premier, Le Rôle de sa vie, à ceci près qu’au monde du cinéma se substitue la mairie d’une petite ville. Ce que Favrat gagne en ambition, il le perd par contre en finesse, notamment à travers un premier acte assommant tant il en est démonstratif (dans les dialogues, dans le jeu…). La deuxième partie du film se fait plus contrastée : entre les deux Astérix, Clavier et Cornillac, un jeu malsain s’installe et fait doucement apparaître les teintes de gris des personnages, l’architecte de banlieue arriviste, et le bourgeois politicien sur le point d’accéder au sésame. Derrière les deux hommes, un petit mille-feuilles narratif, comme Favrat l’appelle lui-même, qui alterne entre le décevant (l’arc un peu gentillet de Sami Bouajila en blasé de la politique qui va trouver sa voie) et le prometteur qui aurait mérité d’être plus fouillé (le lobby de la téléphonie mobile). En ce qui concerne la représentation du monde politique à l’écran, un pas en avant est fait : un parti politique est nommé et joue un petit rôle (Les Verts). Mais pour le personnage principal, on restera dans un vague non-dit ; ni frappés du rouge du PS, ni du bleu de l’UMP, les tracts de Clavier sont prudemment… mauves.

par Liam Engle

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