Saint Jacques…La Mecque

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Deux frères et une sœur, qui se détestent plus que tout, doivent faire la marche du Puy-en-Velay à Saint-Jacques-de-Compostelle s’ils veulent espérer toucher leur part d’héritage laissé par leur mère. Ils rejoignent donc le guide qui les accompagnera dans leur périple, ainsi que d’autres itinérants ayant choisi de faire cette marche pour des raisons diverses et variées.

Saint-Jacques... La Mecque - Bande Annonce FRenvoyé par _Caprice_. - Regardez des web séries et des films.

DES RANDONNEURS DE BAS-ETAGE

Attention! Ce film n’est pas une comédie pure, comme essaye de le vendre la bande-annonce, le casting et/ou la filmographie de la réalisatrice Coline Serreau (Trois homme et un couffin, 1987, La Crise, 1992). Ici l'on assiste plus à un road-movie initiatique où chacun est obligé d’aller de l’avant et de faire des concessions pour résoudre les conflits qui le rongent, le tout étant agrémenté de quelques rares moments comiques, ou en tout cas essayant de l’être. Et c’est bien là le problème. En s’apercevant très vite que l’on a été fourvoyé par des promesses non tenues, notre attention va très vite se retrouver accaparée par les déconvenues multiples du film et l’on passera le reste du temps à pointer du doigt tout ce qui s’y trouve être déplaisant. À savoir des destins stéréotypés au possible dont on se fiche royalement, des moments d’humour beaucoup trop absents, des rendus contemplatifs censés être bucoliques mais finalement tout sauf attractifs, une histoire s’étirant trop longtemps sur du presque vide, un montage opéré à la machette, sans compter les messages de tolérance assénés sans aucune finesse et les fantasmes à l’allégorie plus que douteuse. Le préjudice s’avère d’autant dommageable que le quatuor De Penguern, Robin, Darroussin et Légitimus donne véritablement son meilleur pour faire exister un tant soit peu des personnages fortement dénués de consistance. Alors plutôt que d'essayer de faire vivre toute une ribambelle de rôles qu'elle ne semble pas maîtriser, Colinne Serreau devrait plutôt essayer de reprendre un panel de seulement quelques personnages, afin de mieux nous resservir la recette des comédies cultes qu'elle a su si bien nous offrir il y a désormais trop longtemps.

par Christophe Chenallet

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