S.W.A.T. - Unite d’elite

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S.W.A.T.
États-Unis, 2003
De Clark Johnson
Scénario : David Ayer, David McKenna
Avec : Josh Charles, LL Cool J, Colin Farrell, Samuel L. Jackson, Olivier Martinez, Michelle Rodriguez
Durée : 1h57
Sortie : 03/12/2003
Note FilmDeCulte : ***---

Jim Street, jeune membre de l’unité Special Weapons And Tactics, se voit rétrogradé pour faute professionnelle, jusqu’à ce qu’un officier réputé vienne le recruter afin de réintégrer l’équipe…

AINSI SOIT-IL.

Après les franchises Souviens-toi l'été dernier, Urban Legend, Fast & Furious et xXx, voici la nouvelle production signée Neal H. Moritz, qui s’est associé cette fois avec David Ayer, habile scénariste de Training Day ou encore Dark Blue, ainsi qu’avec Clark Johnson, acteur de télévision devenu réalisateur de séries policières. Première impression à l’issue de la projection, le film est à l’image de son équipe créative. Evoluant entre le produit calibré pour les adolescents et une représentation à vocation réaliste du milieu policier, S.W.A.T. demeure bancal. Le film ne choisit jamais totalement l'une de ces deux directions et ne dépasse alors jamais son statut de petit blockbuster à sortir entre deux grosses machines. On aurait préféré une orientation plus sérieuse: avec une construction similaire à Full Metal Jacket (une première moitié consacrée à l’entraînement, une seconde au passage à l’acte), le récit aurait gagné en profondeur et aurait favorisé le développement des personnages, qui restent ici archétypaux. On préfère respecter une banale structure en trois actes, sans oublier l’obligatoire scène d’introduction musclée et le climax qui consomme la moitié du budget (que l’on ressent à l’écran trop inférieur par rapport à ceux de ses compatriotes). Au final, S.W.A.T. apparaît comme un film taillé sur mesure pour plaire aux jeunes, mais qui comporte cependant quelques bonnes idées. Par ailleurs, l’ensemble reste plutôt sympathique, notamment grâce à un bon casting (à l’exception d’Olivier Martinez). Un spectacle anodin dans le paysage cinématographique, mais qui se regarde sans déplaisir.

par Robert Hospyan

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