Resident evil: Afterlife

Resident evil: Afterlife
Envoyer à un ami Imprimer la page Accéder au forum Notez ce film
Resident evil: Afterlife
États-Unis, 2010
De Paul W.S. Anderson
Scénario : Paul W.S. Anderson
Avec : Kim Coates, Milla Jovovich, Boris Kodjoe, Ali Larter, Wentworth Miller
Photo : Glen MacPherson
Musique : - Tomandandy
Durée : 1h40
Sortie : 22/09/2010
Note FilmDeCulte : **----
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife
  • Resident evil: Afterlife

Dans un monde ravagé par un virus, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice continue sa lutte à mort avec Umbrella Corporation. Elle poursuit son voyage à la recherche de survivants et d'un lieu sûr où les mener.

LA SPLENDEUR DE ANDERSON

Que voilà une franchise bien triste. Seules certaines interminables séries du cinéma d'horreur sauraient rivaliser avec une telle constance dans la nullité. Quatrième épisode d'une saga qui n'aura jamais su exploiter le matériau original autrement que pour son bestiaire de monstres sanguinolents, Resident Evil : Afterlife marque le retour à la caméra de l'homme à l'origine de cette tétralogie cinématographique, le tant redouté Paul W.S. Anderson. Parti réaliser des séries B pas totalement convaincantes mais plus intéressantes (Alien Vs. Predator et Death Race), il s'était contenté de signer les scénarios de Resident Evil : Apocalypse et Resident Evil : Extinction. Pour des films qui annoncent la fin du monde dans leurs titres, on aimerait bien qu'ils amènent la fin de cette licence. Hélas, à l'instar de ses zombies, la franchise refuse de mourir. Cependant, comme son nom l'indique, ce dernier opus en date donne une nouvelle chance à une saga moribonde et avec quelques efforts, ce tome s'avère le moins mauvais des quatre. Victoire peu glorieuse, ceci dit, vu le niveau de ses prédécesseurs. D'autant plus que lesdits efforts restent limités.

En effet, le film semble avoir dix ans de retard, multipliant les scènes d'action à la Matrix, qu'il s'agisse du principe (une infiltration sévèrement armée dans un bâtiment rempli de gardes anonymes), des effets de style (ralentis et simili-bullet time à gogo) ou même du look (lunettes et manteau noirs). On craint d'ailleurs un moment que le récit ne se mette à piller d'autres films tels qu'Alien Resurrection (nos héros ne peuvent accéder à une salle qu'en nageant à travers des étages inondés et infestés de zombies) ou L'Armée des morts (nos héros prévoient de se frayer un chemin à travers une foule de zombies grâce à un véhicule blindé) mais le scénario évite de tomber dans le copie, quitte à avorter le potentiel. D'ailleurs, jamais Anderson n'exploite ses décors, qu'il s'agisse de la prison ou du bateau. Et pourtant, dès lors qu'il se fait muet et laisse la techno retro du duo de compositeurs Tomandandy (La Colline a des yeux) créer l'ambiance, Anderson, qui s'améliore de film en film, parvient à se débrouiller pour signer quelques séquences d'action correctes, et même si ses personnages sont trop inexistants pour être iconiques, ils bénéficient de quelques scènes badass. De plus, la bande-annonce avait beau paraître ridicule en utilisant comme argument de vente le fait que le film avait été tourné avec le même système de caméra 3D qu'Avatar mais force est de constater que le rendu est autrement plus convaincant que tous ces films récents convertis en 3D qui ressemblent à des livres pop-up où l'on a juste l'impression de voir des strates superposées. Qu'il s'agisse d'un océan de morts-vivants (style U23D version zombie) ou de tout un tas de plans gadgets assumés (genre flingue dans ta face), le relief ajoute quelque peu à l'expérience, aussi pauvre soit-elle.

par Robert Hospyan

Commentaires

Partenaires