Red Shadow

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Red Shadow
Red Shadow
Japon, 2002
De Hiroyuki Nakano
Scénario : Masatochi Kimura, Hiroshi Saito
Avec : Masanobu Ando, Kumiko Aso, Jun Murakami
Durée : 1h48
Sortie : 01/01/2002
Note FilmDeCulte : ****--

Le Japon, au 16ième siècle. Red Shadow, Blue Shadow et Aska sont les derniers descendants d'une lignée de ninjas. La famille Shadow s'est depuis des décennies donné comme objectif de tout faire pour maintenir la paix ou intervenir pour qu'il y ait la paix. Mais des évènements vont se précipiter; et il sera difficile de tenir cette promesse...

Fans de jeux vidéos et de jeux vidéos ninjas en particulier, réjouissez-vous! Ceci est carrément une adaptation fidèle d'un jeu vidéo qui n'existe pas (encore?). Enfin surtout pour la première demi-heure. Imaginez: mission 1, entrez dans une maison bien gardée pour saisir le maître et l'obliger à signer un traité dans lequel il promet de retirer ses troupes d'une certaine région. Mission 2, plus difficile, avec pleins de pièges, des méchants, musique techno, cabrioles, vitesse grand V... C'est tellement trépidant et bien foutu que l'on a envie de prendre une manette. En plus, une sacrée dose d'humour, à se rouler par terre. Voir un ninja taper un disque coupant comme une balle de base-ball, c'est du grand art dérisoire! Sans parler du 10 sur 10 pour un bon atterrissage. On se dit que le film ne tiendra pas ce rythme très longtemps, et on se rend compte un peu plus tard qu'on a raison.

Le changement de rythme est tellement net que l'on a un peu de mal à s'y faire, surtout quand il va totalement à l'autre extrême: montrer des cours d'eau, un étang, des flaques d'eau, etc... pendant cinq minutes n'apporte pas beaucoup d'eau au moulin. Naturellement la musique techno a disparu pour laisser la place à de la musique plus lente. Outre ce changement de rythme, on peut reprocher un montage trop rapide: Nakano a une expérience de clippeur vidéo derrière lui et ça se voit! D'où une possible confusion qui peut naître chez le spectateur entre certains personnages. Mais là, ce sont vraiment des broutilles, le changement de rythme à 180° étant vraiment le plus gros problème, et le plus agaçant! Mais heureusement, l'humour, plus éparpillé que dans la première demi-heure, est toujours bien présent et efficace. Et par moment le jeu vidéo revient, avec toujours autant de plaisir. Et il y a même un boss de fin. Jubilatoire!!

par Yannick Vély

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