Quand je vois le soleil
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France, 2003
De Jacques Cortal
Scénario : Jacques Cortal
Avec : Sophie Broustal, François Cluzet, Florent Pagny, Marie-Claude Pietragalla
Durée : 1h30
Sortie : 16/07/2003
Danseuse professionnelle, Margot est atteinte d'un cancer. Alors qu'elle se bat contre la maladie, son mari noie son chagrin dans les bras d'autres femmes.
JE L'AIME A MOURIR
Surtout ne pas se fier au titre. Quand je vois le soleil n'a rien d'un film estival pour vacanciers cherchant un peu d'air frais dans une salle obscure. Bien au contraire. On se demande même quelle mouche a piqué le distributeur pour sortir ce long métrage en pleine canicule de juillet. Malgré la présence au casting de deux personnalités aimées du public, Florent Pagny et Marie-Claude Pietragalla, un suicide commercial est en route. Un échec prévisible dont le cinéma se remettra sans mal... En grande partie autobiographique, Quand je vois le soleil pèche sensiblement par manque de recul. Jacques Cortal souhaite à tout prix marquer les consciences et aligne sans la moindre pudeur les scènes chocs pour provoquer le malaise. Comme dans une vulgaire émission de télé-réalité, tout doit être montré pour plonger le spectateur dans la souffrance d’une patiente en phase terminale. Le réalisateur finit par radoter, en infligeant à plusieurs reprises la danse hypnotique de Marie-Claude Pietragalla sur l’air d’Avec le temps de Léo Ferré. Les acteurs sont hors de cause. Courageuse, Marie-Claude Pietragalla, pour son premier grand rôle au cinéma, parvient à être crédible. Florent Pagny s’avère moins à l’aise en mari amoureux mais volage. Dernière tare: l’agonie de l’héroïne est rendue plus douloureuse par des histoires de cul secondaires. On est bien loin de la beauté simple et poignante de Haut les coeurs! de Solveig Anspach sur un sujet similaire.
