Pur Week-end

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Il avait pourtant bien commencé... Votre meilleur ami ne veut pas retourner en prison, vous le livrez quand même? C'est face à ce dilemme que vont se retrouver sept amis d'enfance, qui ne se doutaient pas que leur sympathique randonnée annuelle au sommet de l'Iseran allait se transformer, cette fois-ci, en une improbable cavale, avec toutes les polices de France à leurs trousses. Histoire de vérifier si, avec le temps, l'amitié peut résister à la tentation du "chacun pour soi".

Bande Annonce : Pur Week endenvoyé par cineFA

AVANT QU’IL NE SOIT TROP TARD

Dix ans déjà qu’on avait laissé le Olivier Doran réalisateur (parce que l’acteur a tout de même officié dans Seul contre tous, 1999, Mon idole, 2002, Comme une image, 2004, ou encore Narco, 2004) au milieu de ses cartons et de son sympathique mais un peu léger Le Déménagement. Et, le sujet de la bande de potes pris dans une situation de crise semblant encore le titiller, voilà qu’il récidive avec ce film beaucoup plus ambitieux que son précédent. Epaulé par un casting trois étoiles (formidables Bruno Solo et Kad Merad), tout ce petit monde nous entraîne avec lui faire une randonnée qui nous amènera bien au delà d'où on pouvait les attendre. Car loin, très loin de la comédie pantouflarde basée sur des marcheurs du dimanche comme Les Randonneurs (Philippe Harel, 1997), Doran et son équipe, sous couvert de la comédie d’aventure, tirent en permanence vers le drame humain et sentimental, celui où le hasard et les conséquences découlent des mots, des insinuations, des réflexions et des non-dits, souvent trop pesants au sein d’une même communauté. Et les étapes obligées pour crever l’abcès d’un trauma d’enfance et ressouder une bande qui s’est trop reposée sur ses lauriers en omettant de colmater les brèches d'une amitié finalement fragile, de se retrouver au centre de cette aventure. Malheureusement, le manque de rebondissements concrets, qui mettraient plus facilement en exergue le fait que chacun à son tour devient leader du groupe et d’une prestation, fait parfois ramer l’intrigue et amène indubitablement à un effet de boursouflement quant à l’ensemble des dialogues, pourtant finement écrits. Mais gageons que la composition du film reste très louable et qu’il offre un dépaysement certain, qu’il est rare de voir dans l’Hexagone.

par Christophe Chenallet

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