Puccini et moi

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Puccini et moi
Puccini for Beginners
États-Unis, 2006
De Maria Maggenti
Scénario : Maria Maggenti
Avec : Tina Benko, Jennifer Dundas, Justin Kirk, Gretchen Mol, Julianne Nicholson, Elisabeth Reaser
Photo : Mauricio Rubinstein
Musique : Terry Dame
Durée : 1h22
Sortie : 07/02/2007
Note FilmDeCulte : *-----
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Ecrivain new-yorkaise en panne d'inspiration, Allegra tente de se remettre de sa rupture avec Samantha. Incapable de s'engager, elle entame une relation à la fois avec Philip et Grace, l'ancienne petite amie de ce dernier.

SEX AND THE CITY

Dans la vie, il y a ceux qui s’aiment, ceux qui se posent des questions et ceux qui s’aiment en se posant des questions. Mais il y a aussi ceux qui se posent trop, beaucoup trop de questions et qui, en plus, nous les font partager alors que l’on voudrait juste les éviter et ainsi échapper à des considérations puériles et beaucoup plus compliquées qu’elles ne le sont vraiment. Puccini et moi se veut cet objet lourd de tergiversations stériles sur la vie, l’amour et autres complexités. Dès lors que l’on a compris que la soi-disant légèreté du film sera finalement son plus gros défaut et que ses évidentes conversations pleines de sens (comprendre réflexions hype détestables) seront la goutte d’eau qui fait déborder le vase, c’est parti pour 1h22 d’inintérêt total et profond, coincé dans des dialogues niais sur les doutes entre homosexualité et hétérosexualité, amour ou sexe, Kant ou Puccini (finalement il ne manque qu’une seule et véritable interrogation: slip ou caleçon?), le tout dans un New York intello forcément cliché. Heureusement que Justin Kirk tire son épingle du jeu et qu’il évite de justesse au film de sombrer dans le néant. C’est dans ces moments-là que l’on s’aperçoit que, parfois, le ciné indépendant s’isole trop facilement dans une autocaricature et qu’il peut très vite finir par se mordre la queue lorsqu’il s’agit d’aborder la question du sexe. C’est aussi dans ces moments-là que l’on s’aperçoit qu’il est bien loin le temps de Méprise Multiple.

par Christophe Chenallet

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