Premium Rush

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Premium Rush
États-Unis, 2011
De David Koepp
Scénario : John Kamps, David Koepp
Avec : Joseph Gordon Levitt, Michael Shannon
Photo : Mitchell Amundsen
Musique : David Sardy
Durée : 1h31
Sortie : 05/09/2012
Note FilmDeCulte : ****--
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Wilee est sans doute le plus doué et le plus rapide des coursiers à vélo de New York. Son quotidien consiste à traverser la ville en tous sens en évitant les taxis qui foncent, les voitures, et huit millions de piétons… Pourtant, lorsqu’il prend en charge un mystérieux pli, le danger va être d’un autre genre. Certains sont prêts à tout pour s’emparer de ce qu’il transporte. Ce qui avait commencé comme une course express ordinaire va vite se transformer en un contre-la-montre mortel à travers les rues de Manhattan…

AH BEN NAN MON VELO!

Après un détour par la comédie (le non-vu La Ville fantôme avec Ricky Gervais), le scénariste émérite David Koepp revient à ses amours premières pour ce cinquième film en tant que réalisateur avec cette série B de genre, même si on ne flirte pas avec le fantastique comme dans ses précédents efforts (Réactions en chaîne, Hypnose, Fenêtre secrète). Une fois de plus, Koepp fait preuve de tout son savoir-faire dans l'écriture, avec un scénario très carré de gentil thriller avec un chouille d'action, situé dans un univers plutôt original. Le meilleur réside dans ces 20 premières minutes durant lesquelles Koepp présente son attachant protagoniste et cerne le petit monde des coursiers à vélo de manière franchement cool via un véritable B.A. BA de la voix off - ne pas être redondant avec ce qui est montré à l'écran, prendre le spectateur par la main pour lui faire aimer le personnage - et une série d'effets de style sans doute un peu évidents mais pas trop m'as-tu-vu, juste ce qu'il faut pour rendre le film formellement ludique. Par conséquent, il est un peu regrettable de constater que le film perd quelque peu cette qualité entraînante dès lors que le récit quitte le point de vue du héros pour remonter le temps et montrer comment les deux autres protagonistes principaux se sont retrouvés impliqués dans cette intrigue. D'autant plus que celle-ci tient à un McGuffin relativement assumé qui n'avait donc pas besoin de tout ce background somme toute très conventionnel. D'un coup, les sympathiques phases en vélo se raréfient et les longueurs se multiplient. Heureusement, Koepp ne perd jamais de vue qu'il réalise un petit film du samedi soir sans prétention, reste frais et exploite bien son décor, un New York qui est bien New York et non tourné à Vancouver ou Sidney. Et puis il y a Joseph Gordon-Levitt dont c'est vraiment l'année, après The Dark Knight Rises et avant Looper, et qui porte tout le film sur ses épaules, dans un registre encore une fois différent.

par Robert Hospyan

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