Premières vacances

Premières vacances
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Premières vacances
France, 2019
De Patrick Cassir
Scénario : Patrick Cassir, Camille Chamoux
Avec : Camille Chamoux, Jonathan Cohen, Camille Cottin, Vincent Dedienne, Jérémie Elkaïm
Photo : Yannick Ressigeac
Durée : 1h42
Sortie : 02/01/2019
Note FilmDeCulte : **----
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Marion et Ben, trentenaires, font connaissance sur Tinder. C’est à peu près tout ce qu’ils ont en commun ; mais les contraires s’attirent, et ils décident au petit matin de leur rencontre de partir ensemble en vacances malgré l’avis de leur entourage. Ils partiront finalement… en Bulgarie, à mi-chemin de leurs destinations rêvées : Beyrouth pour Marion, Biarritz pour Ben. Sans programme précis et, comme ils vont vite le découvrir, avec des conceptions très différentes de ce que doivent être des vacances de rêve...

FAIS-MOI DES VACANCES

Pitch on ne peut plus mince, situations convenues et éculées, gags faciles et recherche permanente de la punchline, ça y est la comédie française vient encore de nous pondre un de ses films passe-partout et totalement interchangeable dont elle a le secret, une de ces facilités qui viendra tranquillement remplir le créneau d’une diffusion télé pour pas cher et qui facilitera la présence de temps de cerveau disponible pour les coupures publicitaires. Parce que oui Premières vacances ne pisse pas bien loin et se contente du minimum syndical pour arriver à nous arracher trois sourires tout en essayant de nous faire croire à une histoire haute en couleur. Ici rien n’est oublié, toutes les cases de la romcom sans fond et qui ne fait pas de vagues sont cochées, et surtout on oublie sciemment de se mettre en danger. En découle donc une accumulation de clichés et un enchaînement dramatique de bouffonneries sur des touristes bobos parisiens venus s’encanailler dans un pays “exotique“. Reste malgré tout, soyons honnête, un tandem qui fonctionne plutôt bien (même si Cohen nous ressert le même personnage depuis plusieurs films). Car c’est un peu grâce à lui qu’on arrive à tenir jusqu’au bout de cette pelloche sans âme qu’on croirait tout droit sorti d’un système de montage à la chaîne. Pas grave, on est finalement habitué à voir nos salles se remplir d’œuvres insipides tout au long de l’année et on oublie assez vite ce genre de films qu’on pourrait qualifier positivement de bouche-trou pour dimanche après-midi pluvieux.

par Christophe Chenallet

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