Overlord

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Overlord
États-Unis, 2018
De Julius Avery
Scénario : Billy Ray, Mark L. Smith
Avec : Jovan Adepo, Pilou Asbæk, Mathilde Ollivier, Wyatt Russell
Photo : Laurie Rose
Musique : Jed Kurzel
Durée : 1h50
Sortie : 21/11/2018
Note FilmDeCulte : **----
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À la veille du débarquement, un groupe de parachutistes est largué en France occupée. Alors qu’ils luttent pour accomplir ce qui ressemble à une mission impossible, ils tombent sur un laboratoire secret dans lequel sont menées des expériences surnaturelles, aussi étranges que terrifiantes.

RETURN TO CASTLE WOLFENSTEIN

Vouloir mélanger les genres, c’est bien. Vouloir offrir aux spectateurs une série B qui ne pète pas plus haut que son cul tout en se montrant généreux, c’est plus que louable. Vouloir jouer l’ensemble sur une partition sans cynisme et totalement 1er degré, on ne peut qu’applaudir l’initiative. Pourtant, malgré toutes ces bonnes intentions, et une volonté certaine d’en donner au public pour son argent, la sauce de cette dernière production J.J. Abrams ne prend pas. Quelque chose manque à l’appel pour que l’ensemble marche à plein régime. Parce qu’en dehors de son pitch et surtout de son concept, Overlord n’a pas grand-chose à raconter. Rien qui ne puisse gonfler le métrage et lui donner un peu plus de corps. Puisqu’en dehors d’une intro plutôt efficace, soyons honnête, et d’une conclusion téléphonée mais qui fonctionne pour ce qu’elle est, il faut se farcir un 2e acte très mou, pour ne pas dire assommant et qui fait perdre énormément de sa superbe à ce deuxième long signé Julius Avery. Car oui les passages obligés de ce genre de script sont faibles, le suspense y est absent et le peu d’infiltration sans aucune tension. Du coup lorsqu’est venu le temps de voir s’affronter les GI’s contre les "expériences" du IIIe Reich, on a presque baissé les bras et on observe le spectacle sans réel plaisir ni empathie pour des personnages beaucoup trop caricaturaux. En fait, plus le film avance plus on a l’impression d’observer une version live des jeux vidéo Call of duty, mode zombie enclenché, mais dont la manette ne nous aurait pas été fournie à l’entrée de la salle. Frustrant. Du coup, on a comme l’impression de visionner les cinématiques du produit, qui heureusement se paye le luxe d’avoir de la gueule, mais où l’on nous aurait privé de l’expérience jouissive de participer à l’affaire. Dommage, surtout pour un film qui se rêverait digne héritier d’Une nuit en enfer de Robert Rodriguez mais qui au final se range plutôt du côté des Iron Sky et autres Frankenstein’s army, le ton comique en moins.

par Christophe Chenallet

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