Opium

Opium
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Opium
France, 2013
De Arielle Dombasle
Avec : Marisa Berenson, Grégoire Colin, Julie Depardieu
Durée : 1h15
Sortie : 02/10/2013
Note FilmDeCulte : *-----
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Les amours contrariées de Jean Cocteau et Raymond Radiguet, au début des années 20. La mort de Radiguet qui fait sombrer Cocteau dans l'opium. Un récit sous l'emprise de la drogue. Une narration dans l'esprit de Cocteau. Une comédie musicale.

FEU D'ARTIFICE

Un film réalisé par Arielle Dombasle et c'est déjà la moitié de la critique (ou la moitié de quoi que ce soit) qui sortira les cailloux en vue d'une lapidation expéditive. Ce n'était pas notre intention avant de voir son dernier long métrage intitulé Opium, réalisé à l'occasion de l'anniversaire cet automne des 50 ans de la disparition de Jean Cocteau. Car il y a quelque chose de définitivement zinzin et attachant chez l'actrice/chanteuse/réalisatrice qui discute métaphysique chez Rohmer comme elle fait l'extraterrestre pour Katerine, danse au Crazy Horse comme elle papillonne sur les plateaux télé. Mais les ricaneurs en auront malheureusement pour leur argent avec ce long métrage atypique mais très maladroit. Il y a une admiration midinette qui ne rend pas forcément hommage à Cocteau dans cet Opium, une minauderie généralisée qui crispe (comme la prestation digne d'un Razzie de Grégoire Colin dans le rôle principal). Opium s'appuie trop sur ses seuls effets de dialogues et paraît toc en permanence. L'échappée belle du cast au Musée des Arts Forains illustre ironiquement ce tour de manège empaillé où l'on n'oublie jamais les acteurs qui reconstituent. Les fumeurs d'opium alanguis, la décadence chic-kitsch, tout semble sorti d'une caricature appuyée. Dombasle refuse les conventions et Opium a pour lui de ne pas vraiment ressembler à d'autres films. Mais lorsqu'arrive le finale étoilé, le kitsch emporte tout. A l'image de la voix-off monocorde, ce film sur un mort ne parvient jamais à être vivant.

par Nicolas Bardot

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