The Myth Of The American Sleepover

The Myth Of The American Sleepover
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Myth of the American Sleepover (The)
États-Unis, 2010
De David Robert Mitchell
Scénario : David Robert Mitchell
Avec : Claire Sloma
Photo : James Laxton
Durée : 1h37
Note FilmDeCulte : **----
  • The Myth Of The American Sleepover
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C'est la dernière nuit de l'été pour Maggie, Rob, Claudia et Scott. Les quatre adolescents espèrent y trouver le grand frisson : celui des premiers baisers, premiers désirs et premières amours. Leurs chemins se croisent comme les rues de la banlieue ordinaire de Détroit où ils habitent. Entre fêtes, flirts et serments d'amitié, naissent des instants pleins de promesses et d'expérience qui marqueront la jeunesse de ces presque adultes à jamais.

UN AMOUR DE VACANCES

Dans la famille indé américain, je demande le petit dernier. La principale qualité de The Myth Of The American Sleepover c’est son très beau titre, vecteur immédiat de tout un tas de fantasmes nostalgiques sur l’adolescence, qui l’inscrit directement dans la longue liste des films américains sur le spleen ado. Le problème c’est que le titre se révèle assez vite trop grand pour ce tout petit film humble et riquiqui. Portrait de groupe où, à la veille de la rentrée scolaire, tout le monde part dormir ailleurs (seul ou accompagné, à la belle étoile ou dans un dortoir), le temps d’une dernière nuit de liberté, le film mélange plusieurs petites histoires qui ne se croisent pas forcément. Hélas plus bonnet de nuit que nuisette sexy, la maxi-soirée pyjama tourne au ralenti. Entre premiers émois et rêves éveillés, entre passages à l’acte et dérobades, le film se focalise certes sur ces fameux « petits riens » qui font grandir les personnages, mais il semble le faire sans la participation très active d’un monteur, tant chaque scène s’étire longtemps après qu’on en ait saisi les enjeux. A tel point parfois que la mignonnerie frôle la niaiserie (car toutes les vignettes restent étonnamment tendres), et que les hésitations des personnages deviennent de pénibles tergiversations. On cherche aussi la présence d’un éclairagiste au générique, car si la nuit en question a bon dos, on n’y voit tout simplement pas grand chose. Bref, un peu à l’image de ses personnages, flottant entre deux âges, The Myth Of The American Sleepover reste au stade de l’esquisse par rapport à ses prédécesseurs cinématographiques.

par Gregory Coutaut

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