Mutant girls squad

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Mutant girls squad
Sentô shôjo : chi no tekkamen densetsu
Japon, 2010
De Noboru Iguchi, Yoshihiro Nishimura, Tak Sakaguchi
Scénario : Jun Tsugita
Avec : Chiharu Kawa, Suzuka Morita, Yumi Sugimoto, Yuko Takayama, Naoto Takenaka
Photo : Shu G. Momose
Musique : Takashi Nakagawa
Durée : 1h25
Note FilmDeCulte : ***---
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A l’âge de 16 ans, Rin commence à ressentir une violente douleur au bras droit. Lorsque s’en extrait une arme redoutable, la jeune fille se rend compte qu’elle n’est pas réellement humaine. Rin est alors poursuivie par les forces spéciales qui assassinent ses parents sous ses yeux. Avide de vengeance, la mutante utilise ses nouveaux pouvoirs pour exterminer un à un les agents du gouvernement…

WE ARE NO ANGELS

Extraverti, outrancier, sans limite ni retenue, Mutant Girls Squad se réclame des Machine Girl, Tokyo Gore Police ou Vampire Girl vs Frankenstein Girl, dont il est effectivement le digne héritier (ça tombe bien puisque Iguchi et Nishimura en étaient déjà les heureux géniteurs). Seulement, avec son schéma qui ne cherche pas à se réinventer ni à aller plus loin que le bout de son nez (et ceci n’est pas un clin d’œil à la trouvaille des nez mitraillettes des forces spéciales !), on a l’impression de visionner un genre qui a déjà atteint ses propres limites. Alors bien sûr on ne peut s’empêcher de se régaler devant l’inventivité des certaines mises à mort burlesque (la femme pain, la référence à Astroboy, on en passe et des meilleures) et de se délecter à la vue des hectolitres d’hémoglobine déversés à l’écran. Mais une certaine complaisance et un refus d’innovation plombent quelque peu l’ensemble, laissant comme un arrière-gout de redite dans la bouche surtout si la sauce du genre est appliquée à un script on ne peut plus banal : un mutant rejeté, un pouvoir fatal qui apprend à être contrôlé, une école, une branche du gouvernement qui créé une milice, etc. Il y a donc du pain sur la planche de Sushi Typhoon (section bis des films de la Nikkatsu et exact équivalent nippon de la Troma) s’ils veulent que l’on continue à les suivre dans leurs délires. Et Dieu sait qu’on en a envie !

par Christophe Chenallet

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