Mr. Nobody

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Mr. Nobody
France, 2007
De Jacob van Dormael
Avec : Jared Leto, Linh-Dan Pham, Sarah Polley
Sortie : 13/01/2010
Note FilmDeCulte : **----
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Février 2092, Nemo Nobody a 120 ans. Il est le doyen et le dernier mortel d'un monde heureux peuplés d'immortels. Il revoit en flash back toutes ses années passées auprès de sa femme Anna... à moins que ce ne soit Elise ...ou Jeanne. Son destin s'est joué sur le quai d'une gare, lorsqu'il avait 8 ans, confronté à un choix impossible : partir vivre en Amérique avec sa mère ou rester en Angleterre avec son père. Aventures réelles ou fantasmées, l'effet papillon d'une goutte d'eau ou d'une coquille d'oeuf a modifié le cours de son existence.

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COMME UN CHANSON DE BENABAR

Le projet maudit par excellence. Après le succès du Huitième jour, fable gluante de bons sentiments qui avait trouvé son public, le cinéaste belge Jaco Van Dormael, dont Toto le héros, son premier film, avait plutôt conquis les critiques, a eu l'argent et le producteur qui va avec, pour se lancer dans le grand film fantastique psychologique contemporain, genre qui, curieusement, a attiré de nombreux cinéastes européens. Cédric Klapisch (Peut-être) et Mathieu Kassovitz (Babylon Babies), dasn des registres différents mais pour des résultats artistiques semblables, s'étaient déjà cassé auparavant les dents sur le genre. Jaco Van Dormael recycle ici de nombreuses idées qui ont traversé le cinéma ces dernières années et il est très difficile d'oublier que l'on a déjà suivi des types de récit similaires ça et là, de 2046 de Wong Kar-waï aux fantaisies de Michel Gondry en passant bien sûr par Click, L'Etrange histoire de Benjamin Buttonou encore Ouvre les yeux. Et comme dans la mise en scène, Jaco Van Dormael réutilise des trouvailles formelles et même les musiques des derniers spots de pub à la mode, le monde qu'il imagine parait finalement bien peu original, alors même que son synopsis de départ offrait toutes les possibilités. Comme dans une banale publicité pour assurance, le réalisateur belge imagine seulement trois destins à son héros autour des figures féminines de la blonde cinglée, de l'asiatique coincée ou de la brune sauvage. Si tout n'est pas à jeter - la partie adolescence du héros réussit à toucher -, le film paraît aussi vain qu'il était ambitieux.

par Yannick Vély

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