Massacre à la tronçonneuse, Au commencement

Massacre à la tronçonneuse, Au commencement
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Massacre à la tronçonneuse, Au commencement
The Texas Chainsaw Massacre: The Beginning
États-Unis, 2006
De Jonathan Liebesman
Scénario : David J. Schow, Sheldon Turner
Avec : Jordana Brewster, Andrew Bryniarski, R. Lee Ermey
Durée : 1h32
Sortie : 07/02/2007
Note FilmDeCulte : ***---

Dans les années 50, une femme abandonne son bébé atrocement défiguré. Vingt ans plus tard, le bébé, adopté par une famille de dégénérés, est devenu grand et travaille dans un abattoir.

IL EST NE LE DIVIN ENFANT

Déjà un sixième épisode, si l’on prend en compte les deux séries, à la saga des Massacre à la tronçonneuse et la qualité, malgré quelques épisodes boiteux, ne baisse toujours pas. Ou peu. Difficile de faire aussi bien que les deux chefs d’œuvre de Tobe Hooper qui ont ouvert le bal en 1975 et 1986. Mais le remake de Marcus Nispel et cette nouvelle suite (plus exactement préquelle, on s’y perd !) parviennent non seulement à faire illusion, mais également à surprendre par leur violence, leur absence de concession, et leur refus de céder trop facilement au second degré. Ici, le sang coule, les personnages sont tous plus cinglés les uns que les autres, l’atmosphère est putride, le visuel choque la rétine… Trente ans plus tard, il s’agit peut être de l’épisode le plus proche de l’original, d’autant que contrairement au précédent film, celui-ci parvient à intégrer un contenu politique et social bienvenu. Mais, car il y a bien entendu un mais, si le film remplit à peu près son office (la tension monte de scène en scène, et le final est réellement impressionnant), l’argument commercial du « commencement de la légende » reste un gimmick utilisé n’importe comment. Le scénario se contente du superflu (Ah tiens, Leatherface a trouvé une tronçonneuse, Ah tiens, c’est donc comme ça que le vieux est devenu shérif), et échoue à proposer un scénario original. D’autant que les personnages restent bien fades. Restent malgré tout quelques très belles scènes et un final terrifiant. Nous ne sommes pas en présence d’un choc similaire à celui produit par La Colline a des yeux en 2006, mais le producteur Michael Bay, après un Amityville de mauvaise mémoire, a réussi ce nouveau pari.

par Anthony Sitruk

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