The Last Days on Mars

The Last Days on Mars
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Last Days on Mars
Royaume-Uni, 2013
De Ruairí Robinson
Avec : Romola Garai, Elias Koteas, Liev Schreiber, Olivia Williams
Photo : Robbie Ryan
Durée : 1h31
Note FilmDeCulte : ***---
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Le dernier jour de la première mission habitée sur Mars, un membre d'équipage de la base Tantalus fait une découverte étonnante : la preuve fossile d’une vie bactérienne. Refusant de laisser la relève récolter toute la gloire de cette découverte, il désobéit aux ordres et se lance dans une expédition, non autorisée, dans l’espoir de collecter des échantillons supplémentaires. Alors qu’il fouille le sol poreux, celui-ci s’effondre l’entrainant vers une mort certaine. Dévastés, ses collègues tentent de récupérer son corps. Lorsqu’un autre homme disparaît, ils commencent à penser que la forme de vie qu'ils ont découvert n'est peut être pas sans danger. Alors que le groupe se désintègre, leur seul espoir semble être l'arrivée imminente du vaisseau de secours Aurora...

CHIC PLANETE

FilmDeCulte se réjouit en tapant des mains de la sélection de plusieurs films fantastiques et d’horreur (historiquement l’un des genres les plus scandaleusement absents des sélections cannoises) cette année à la Quinzaine des réalisateurs. Non, horreur et auteur ne sont pas des termes qui s’excluent mutuellement, bien au contraire. Last Days On Mars cumule d’ailleurs deux genres trop souvent snobés : la SF et l’horreur. Mais il le fait avec un certain twist. La touche personnelle et décalée de ce premier film britannique vient de son casting ; autour de Liev Schreiber gravite une équipe de comédiens particulièrement crédibles issus pour la plupart des productions historiques de la BBC : Romola Garai, révélée par Ozon dans Angel ou encore Olivia Williams, vue entre autres dans The Ghost Writer et, de son propre aveux, plus habituée à porter les corsets victoriens que les tenues d’astronautes avec du faux sang. Plus qu’un gage de qualité de jeu (une qualité hélas encore trop rare dans le genre pour ne pas la remarquer), ce casting en crédible-o-rama est surtout une manière de montrer que oui, la SF et l’horreur peuvent et doivent être pris au sérieux.

Cette qualité saute peut-être d’autant plus aux yeux que le scenario de Last Days On Mars reste pour le coup particulièrement classique. Pour ne pas dire exempt de surprises. Ruairi Robinson cherche moins à révolutionner le genre qu’à faire vivre des personnages crédibles, quitte à privilégier les dialogues au silence de l’espace. De fait, ce récit de contamination, moins paresseux que convenu, ne devrait prendre de court que les non-habitués. Face à un tel scénario, on aurait aimé que la mise en scène de Robinson vienne prendre le relais et fasse preuve d’un peu plus de personnalité. Ces scènes d’attaques brutales sont parfois difficilement déchiffrables et ses plans d’espace ont une tendance un peu trop prononcée à utiliser le flare, ces reflets de lumière à l’image que l’on a tellement vus ces dernières années qu’ils sont déjà ringards. Last Days On Mars a effectivement parfois l’air de sortir des année 90's, mais si son côté old-school appliqué est sa limite, c’est aussi son charme.

par Gregory Coutaut

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